Jabari Parker dans les eaux troubles de la Free Agency
L'ailier des Bucks se dirige vers le marché des agents libres avec de grosses incertitudes sur son avenir.
Le dossier Jabari Parker sera l'un des dossiers les plus intéressants à suivre lors de la free agency. Agent libre restreint, les Bucks ont son destin entre leurs mains. Le potentiel du n°2 de la draft 2014 ne souffre d'aucune contestation, mais avec deux ruptures des ligaments croisés en trois saisons, lui offrir un gros contrat comporte bien un risque. Ce pari sur l'avenir, Milwaukee ne sera peut-être pas chaud pour le prendre. Des rumeurs ont circulé sur son possible transfert lors de la dernière trade deadline… des bruits démentis depuis par le front office mais qui témoignent bien que le sujet reste épineux en interne. A l’instar de ses collègues de promo Andrew Wiggins et Joel Embiid, Parker ne cache pas son désir d’obtenir un contrat max en juillet. Le jeune daim a d’ailleurs refusé une offre de 54 millions sur trois ans, il y a quelques semaines. Et lorsque le journaliste Tim Bontemps lui pose la question sur son avenir dans le Wisconsin, Jabari se prépare à toutes les éventualités :
Pour être honnête, je n’en sais rien. Je sais que quoi qu’il se passe les Bucks iront bien. Mais, je dois bien anticiper ce qu’il va m’arriver dans le futur et là, je ne suis sûr de rien. Je sais qu’eux, ils s’en sortiront, ils l’ont déjà fait. Je dois juste me préparer, être prêt pour le pire car tout peut arriver. Je l’ai déjà vu beaucoup de fois. Donc, je voudrais garder cette mentalité car on ne peut jamais être à l’aise dans ce business.
Depuis son éclosion l’an dernier, Giannis Antetokounmpo est le franchise player des Bucks. Devant cette réalité, le rôle du front office est d’entourer le Grec avec des lieutenants complémentaires de son jeu. Et sur l’échantillon de matchs proposés par les deux jeunes Bucks, les résultats ne sont pas probants : Milwaukee émerge à 45% de victoires avec le duo et affiche un bilan de 53% sans Jabari ! Des chiffres qui doivent trotter dans la tête des dirigeants avant de signer un gros chèque.
Pourtant les qualités intrinsèques de Parker sont indéniables : l’ailier score 12.0 points en seulement 23 minutes depuis son retour en février. Les blessures n’ont pas altéré ses talents offensifs : inarrêtable en jeu de transition, il a progressé sur pick’n’roll et pointe à la seconde place en efficacité dans ce domaine avec 1.18 point par possession. Et comme Jabari a bossé son shoot pendant sa rééducation, il montre des progrès remarquables en position de spot-up shooter. Malgré les risques, son potentiel attirera forcément une franchise ayant du cap space à investir. Les Bucks auront, alors, la possibilité de matcher les offres, mais jusqu’à quelle somme oseront-ils aller ? Là est toute la question...