Indiana Pacers 2024-2025 : Une place forte de l'Est ?

Après une saison rêvée en 2023-2024, Indiana repart avec un groupe similaire. Peuvent-ils réitérer leur exploit de l'an passé ?

 

Onzième de la conférence Est la saison d'avant, les Pacers ont gagné 12 matchs de plus sur l'exercice 2023-2024. Fort d'un collectif huilé (neuf joueurs à 10 points et plus de moyenne sur la saison) et d'un mode de jeu rapide, Indiana s'est logé sixième cette fois-ci. Poussant le run and gun à son paroxysme, les joueurs de Ricks Carlisle avaient le deuxième offensive rating de la ligue et se classaient premier concernant le nombre de points marqués par match (123,3). Tout pour l'attaque donc, délaissant fortement l'autre côté du terrain (vingt-quatrième defensive rating de la ligue). Cela ne les a pas empêchés de glaner bon nombre de victoires et d'aller loin dans les résultats. Finalistes du In-Season Tournament, ils s'inclinent face aux Lakers après avoir sorti les Bucks. Plus tard dans la saison, ils réitéreront l'exploit en sortant Milwaukee au premier tour des playoffs. S'en suit un combat acharné contre New-York en demi-finale de conférence. Il a fallu sept matchs pour départager ces deux équipes. Les Knicks perdront de 21 points. Indiana file en finale de conférence, stade qu'ils n'avaient pas atteint depuis 2014 avec Paul George. Bien plus limités en défense, Indiana se fera balayer en quatre matchs. La pierre angulaire de cette réussite est Tyrese Haliburton. Début de saison tonitruant, il est le maestro de cette équipe et pourvoyeur de ce rythme de jeu effrené. Blessé au milieu de saison, il sera néanmoins un peu moins impactant par la suite. Il demeure indispensable dans le collectif et s'illustre pour la deuxième fois de sa carrière au match des étoiles. Meilleur passeur de la ligue avec presque 11 offrandes par match, il réalise une deuxième saison en 20 points et 10 passes ou plus. L'arrivée en milieu de saison de Pascal Siakam a été plus que bénéfique pour l'équipe. Fort défenseur, il a également pu soulager Haliburton d'un certain point en attaque. En résumé, cette saison a été une grande réussite et a montré toutes les capacités de ce groupe.

 

 

Départs : Jalen Smith, Doug McDermott

Arrivées : James Wiseman

Draft : Johnny Furphy (35ème), Tristan Newton (49ème), Enrique Freeman (50ème)   

 

 

Point Guard : Tyrese Haliburton, T.J McConnell, Quenton Jackson

Shooting Guard : Bennedict Mathurin, Andrew Nembhard, Ben SHeppard, Johnny Furphy, Tristen Newton, Kendall Brown

Small Forward : Aaron Smith, Cole Swider

Power Forward : Isaiah Jackson, Jarace Walker, Pascal Siakam, Obi Toppin, James Johnson, Enrique Freeman

Center : Myles Turner, James Wiseman

 

 

PG : Tyrese Haliburton SG : Andrew Nembhard SF : Aaron Nesmith PF : Pascal Siakam C : Myles Turner

 

Arme offensive létale, Haliburton est une menace constante sur le terrain. Doté d'une vision et d'un QI basket élevé, il réalise des passes spectaculaires de partout. Visage de la franchise et même star de la NBA, il devrait encore une fois nous régaler les mirettes. Andrew Nembhard est un joueur polyvalent, capable de créer, de rentrer des trois points et de défendre sur l'homme. Second porteur de balle convaincant, il est parfait pour assister Haliburton et à créer si besoin. Aaron Nesmith a été intégré au cinq majeur après avoir été sur le banc en début de saison. Défenseur capable, il est également correct en transition et à trois points. Malgré son jeune âge, il a répondu présent lors des playoffs et a tenu ses positions. Pascal Siakam a joué 41 matchs sur 80 avec les Pacers et semble s'être bien intégré. Joueur all around, il est capable de tout faire sur un parquet. Vétéran aguerri et lieutenant parfait pour Haliburton, il devra peut-être plus vocal et diriger ses coéquipiers davantage. Enfin, Myles Turner, le serpent de mer des transferts. Il est difficile de dire si Turner passera l'entièreté de la saison à Indiana mais d'ici là, il apportera de la défense, des contres et de la verticalité à cette équipe.

 

 

Banc le plus prolifique en termes de points l'an passé, Indiana dispose d'un vivier de joueur de second unit très efficace. Bennedict Mathurin a vu sa saison se terminer en mars à cause d'une blessure grave. Il devrait revenir et sortir du banc. Sixième homme de luxe, il devrait avoir le temps de jeu d'un titulaire. Ne cessant d'améliorer ses compétences, notamment son tir, il est un bon défenseur également. Sa sélection de tir s'est améliorée, de même que ses pertes de balles. Obi Toppin est un role player clé du banc des Pacers. Athlétique et fougueux, il a progressé sur son tir de loin. Sa mentalité et son hustle sont primordiaux pour Indiana. T.J McConnell a été plus qu'important dans le run de playoffs des Pacers. Scoreur rapide et efficace, il a un impact immédiat sur le match. Vétéran rentrant dans sa dixième saison, il diffuse également son expérience et son vécu au sein de l'équipe.

 

 

Qui d'autre qu'Haliburton ? Machine à highlights, il régale tant ses coéquipiers que les observateurs de passes prodigieuses et de tirs inconscients. Franchise player et peut-être même future superstar de la ligue, il n'a pas fini de nous éblouir.

 

 

La continuité

Hormis deux, trois changements mineurs, le groupe et les décisionnaires sont les mêmes que l'an passé. L'expérience acquise l'an passé a soudé le groupe, créer des liens de confiance et bâti des automatismes.

 

Rick Carlisle

Coach expérimenté, il a construit toute une philosophie de jeu, un franchise player, une cohésion d'équipe etc en à peine trois ans. Coach à la forte personnalité et aux idées fortes, il est déterminé et jusqu'au-boutiste.

 

 

La défense

Le plus gros point noir de cette équipe. Le style de jeu est entièrement orienté vers l'attaque. Malgré des joueurs plus que capables, cette philosophie défensive doit venir du coach et des systèmes. Historiquement, très peu d'équipe sont allées loin en pratiquant cette stratégie.

 

La surprise

Plus attendu que la saison dernière, Indiana devrait avoir plus de mal à surprendre ses adversaires comme l'an passé. Encore plus scouté et visé défensivement, les autres équipes seront bien plus préparées.

 

 

Surprise de l'an passé, Indiana sera davantage attendu au tournant. Toujours très limité en défense, aucun mouvement d'intersaison n'a été fait pour pallier cela. Un changement dans l'approche de jeu sera obligatoire pour espérer rester dans le haut de la conférence Est. La concurrence s'est renforcée et malgré de très gros atouts, il sera difficile de faire mieux que la saison dernière.