Indiana Pacers 2019-2020 : Effectif différent, même mentalité
Après une saison 2018-2019 réussie malgré la dure blessure de son franchise player, les Pacers arrivent dans cette nouvelle saison avec l’envie de confirmer les espoirs placés en eux. Avec un été discret mais pourtant agité dans l’Indiana, les Pacers se retrouvent avec beaucoup d’interrogations mais des ambitions toujours fortes.
- LA SAISON 2018/2019
Pour retrouver le bilan de la saison passée, suivez le lien !
- LES MOUVEMENTS DE L'ÉTÉ
Arrivées : T.J. Warren, Malcolm Brogdon, Jeremy Lamb, T.J. McConnell, Justin Holiday, JaKarr Sampson, Goga Bitadze, Edmond Sumner (converted), Brian Bowen II (two-way), Naz Mitrou-Long (two-way), C.J. Wilcox (Exhibit 10), JaKeenan Gant (Exhibit 10)
Départs : Bojan Bogdanovic, Cory Joseph, Darren Collison, Thaddeus Young, Tyreke Evans, Wesley Matthews, Kyle O’Quinn, Davon Reed
- L'EFFECTIF
Meneur : Malcolm Brogdon ; T.J. McConnell ; Edmond Sumner ; Aaron Holiday
Arrière : Victor Oladipo ; Jeremy Lamb
Ailier : T.J. Warren ; Doug McDermott
Ailier fort : T.J. Leaf ; Alize Johnson ; Brian Bowen ; Jakeenan Gant
Pivot : Myles Turner ; Domantas Sabonis ; Goga Bitadze
- LE 5 MAJEUR
PG : Malcolm Brogdon, SG : Jeremy Lamb, SF : T.J Warren, PF : Domantas Sabonis, C : Myles Turner
Il est actuellement difficile de se faire un avis définitif sur le cinq majeur des Pacers. D’une part car le franchise player Victor Oladipo doit se rétablir de sa grosse blessure de la saison dernière et on ne sait pas quand ni comment il reviendra, d’autre part car les nombreux mouvements de l’été ont créé pas mal de vide sur le poste 4 notamment et nul doute que Nate McMillan fera quelques essais pour voir quelle configuration sera la meilleure pour palier à ce problème. D’autant plus que parmi les noms donnés dans notre 5, trois d'entre eux sont des nouveaux dans la franchise et il va falloir que ces derniers trouvent leurs marques. Si Malcolm Brogdon est une très belle arrivée pour les Pacers, et que Jeremy Lamb cèdera probablement sa place au retour d’Oladipo, il faut voir comment T.J. Warren s’en sort au poste de titulaire et ce sera tout sauf chose aisée pour un joueur qui n’a connu que les faibles Suns jusque-là. Il y a peu de doute sur le fait que Domantas Sabonis et Myles Turner seront alignés dans la peinture et même si leurs mentalité correspondent à l’ADN Pacers, ces derniers n’ont été que très peu été alignés ensemble la saison dernière et car ces derniers ont un jeu un peu trop similaire pour être complémentaire. Une fois encore, Indiana aura un 5 majeur très dur défensivement avec une faible pace mais il reste à voir si ces joueurs peuvent trouver une cohésion notamment en attaque.
- LE BANC
Ce qui était une force l’an dernier dans l’Indiana s’est transformé en la principale faiblesse de ce roster. Car la second unit de la saison dernière avait l’avantage d’être bien complémentaire des titulaires et offrait des joueurs de bon niveau à tous les postes. Là, c’est bien plus compliqué. Déjà, les ailes sont peu fournies en l’absence d’Oladipo puisqu’il faudra utiliser seulement trois joueurs pour deux postes. Certes, d’autres joueurs comme T.J. McConnell ont déjà évolué à ces postes et pourraient les aider, mais seulement par séquence et le rendement serait bien faible. Indiana n’a pas vraiment de talent brut en dehors de son cinq et on ne voit pas non plus de véritable vétéran capable de mener une second unit comme celle-ci. Alors oui, Aaron Holiday ou T.J. Leaf entre autres sont de bons joueurs, mais c’est bien trop peu quand on veut aller le plus haut possible à l’Est.
- Les plus
Des joueurs qui ont faim : Pacers obligent, le management d’Indianapolis a fait un recrutement digne de la franchise. Le petit marché les empêche d’attirer les gros poissons ? Pas grave, le front office a préféré miser sur des joueurs en apparence moins clinquant mais qui ont faim avec TJ Warren qui voudra prouver ce qu’il vaut dans une franchise qui joue les playoffs, Malcolm Brogdon qui aura le plein de responsabilités et TJ McConnell qui sort de sa zone de confort qu'était Philadelphie.
Une polyvalence à tous les postes : Si la profondeur de l’effectif laisse à désirer, l’ensemble du roster possède cependant un ensemble de qualité cohérent et polyvalent. Sans être des phénomènes, presque tout le monde sait shooter, s’écarter, pénétrer ou trouver le coéquipier démarqué. Et tout cela, dans le système de McMillan en saison régulière, devrait être suffisant pour engranger les victoires et se démarquer sereinement des équipes luttant pour les playoffs à l’Est.
Des certitudes défensives : L’avantage d’avoir un groupe qui se bat, c’est que la défense devient en général une valeur sûre. Indiana devrait cette année encore être une équipe contre qui il sera difficile de marquer. Après avoir été la troisième défense la saison passée (106 de defensive rating), cette équipe a ce qu'il faut pour finir en haut de du classement de cette catégorie encore cette saison.
- Les moins
Une profondeur limitée : C’est le gros point d’interrogation de ce groupe. Les nombreux départs de l’été ont été comblé dans le cinq majeur mais Indiana n’a pas réussi à en faire de même pour son banc. On est notamment curieux de voir ce que pourrait apporter le rookie Goga Bitadze en sortie de banc, et il faut voir ce que pourrait apporter de différent un TJ McConnell par rapport au reste du groupe.
Quelles rotations à l’intérieur ? : Même si la paire Sabonis – Turner était présente l’année dernière, ces deux derniers ont peu joué ensemble et il reste à prouver si les deux joueurs sont compatibles. Car au-delà de ces deux-là, le secteur intérieur parait faible et le fait de mettre l’un des deux sur le banc va inévitablement mettre l’équipe en difficulté dans la raquette. Comment combler ce manque ? C’est toute la question à laquelle le coaching staff d’Indiana doit trouver une réponse.
- L’avis de la rédaction
Après une saison pleine de belles promesses, la saison 2019-2020 s’annonce moins lumineuse du côté de l’Indiana. Malgré un coach qui a fait ses preuves et un recrutement intelligent, l’effectif a perdu de la profondeur et a connu un gros turnover cet été. Difficile donc de pronostiquer une meilleure saison que l’an passé tant il y a d’inconnues entre la blessure d’Oladipo et le manque de vécu entre les membres de l’équipe. Mais les Pacers ont toujours su agréablement nous surprendre et on peut compter sur les joueurs présents pour se battre à chaque match et rester de véritables poils à gratter. Et puis si la mayonnaise prend et qu’Oladipo revient en forme, Indianapolis peut rêver de passer ce tour de playoffs qu’ils ne franchissent pas depuis 2014.
- BILAN PRÉVISIONNEL
Dans une saison qui s'annonce plus compliquée que l'an passé, nous voyons quand même les Pacers rester solide avec une 6ème place et 44 victoires pour 38 défaites.