Home Sweet Home : Seattle
Et si les joueurs NBA revenaient dans leur région de naissance... Pendant le mois d'août, Inside Basket vous propose un grand voyage à travers les Etats Unis pour découvrir à quoi ressembleraient ces franchises. Pour finir notre grand périple à travers tout le pays, on s'arrête à Seattle, la patrie des Supersonics.
- Meneur : Jamal crawford
Stats : 15,3 points, 2,3 rebonds, 3,5 passes
Record contre les Sonics : 31 points
Faire partie d'un cinq n'est pas habituel pour Jamal Crawford, lui qui est l'un des meilleurs sixièmes homme de tous les temps. Il est souvent compliqué de briller en jouant en sortie de banc, mais J-Crossover n'a pas ce problème et ses trois trophées de meilleur sixième homme de l'année peuvent en témoigner. Il est d'ailleurs le seul joueur de l'histoire à avoir remporté ce trophée à trois reprises. Il est également le cinquième meilleur shooteur à trois points de l'histoire avec 2049 tirs réussis derrière l'arc. Capable de jouer meneur et arrière, Crawford possède toute la panoplie du redoutable scoreur : des dribbles dévastateurs et des tirs assassins. Il a rendu fou plus d'une équipe avec ses moves improbables, la preuve en images :
- arrière : Jason Terry
Stats : 13,8 points, 2,4 rebonds, 3,9 passes
Record contre les Sonics : 32 points
Troisième meilleur shooteur à trois points de l'histoire avec 2242 bombinettes derrière Reggie Miller (2560) et Ray Allen (2973), Jason Terry est un véritable tueur à longue distance. Sélectionné en dixième position par les Hawks, le Jet profite du faible niveau de l'équipe pour très rapidement montrer tout l'étendu de son talent. Transféré en 2004 à Dallas, il y confirmera son très bon début de carrière et en 2007 un nouveau rôle lui est attribué : celui de sixième homme. Après une saison d'adaptation, Jason Terry lâche, lors de l'exercice 2008-2009, la meilleure saison de sa carrière en tournant en moyenne à 19,6 points, 2,4 rebonds et 3,6 passes par match. Bien évidemment il remporte, cette année-là, le trophée de meilleur sixième homme de l'année. En quête d'une première bague, le sniper décroche finalement le Saint Graal en 2011 face au Heat de LeBron James en achevant la série lors du match 6 avec ses 27 points à 11/16 aux tirs.
Sur un fond de Macklemore, zoom sur la capacité de Jason Terry à faire lever les foules :
- ailier : Doug Christie
Stats : 11,2 points, 4,1 rebonds, 3,6 passes, 1,9 interception
Record contre les Sonics : 31 points
Doug Christie représente le parfait 3&D. Il est avant tout un défenseur exemplaire comme le montrent ses quatre nominations dans une All-Defensivse Team et son 35ème rang au classement des meilleurs intercepteurs de l'histoire avec 1555 unités. Considéré comme l'un des meilleurs shooteurs de la NBA à son époque, ce joueur capable de jouer arrière et ailier a longtemps pourchassé un titre de Champion NBA, mais sans jamais n'y parvenir. Il est pourtant tout proche d'atteindre le but ultime en 2006 avec les Mavericks, mais ils finissent par tomber en six matchs face au Heat lors des Finales NBA.
- ailier fort : Spencer hawes
Stats : 8,7 points, 5,7 rebonds, 1,9 passe
Record contre les Sonics : 10 points
Spencer Hawes fait partie de ces joueurs importants pour leurs équipes mais que les fans n'adulent pourtant que très peu. Il est, certes, loin d'être spectaculaire mais il ne refuse jamais un combat et suit les consignes à la lettre sans broncher. Hawes n'excelle dans rien, mais il est capable de quasiment tout faire sur un terrain de basket. Si on devait pointer du doigt son point faible on se tournerait vers sa défense, bien que son niveau demeure convenable de ce côté du terrain surtout de la NBA actuelle où l'accent est mis sur l'attaque. Il est cependant bien plus complet offensivement et sa bonne lecture de jeu lui permet d'être très souvent dans les bons coups. Au poste, sous le cercle, à mi-distance, à trois points, Spencer Hawes peut marquer dans quasiment toutes les circonstances et avec une bonne adresse au tir qui plus est. Prêt à faire le sale boulot pour le bien de son équipe, Hawes est le genre de role player dont les équipes de la NBA moderne raffolent.
- Pivot : James Edwards
Stats : 12,7 points, 5,3 rebonds
Record contre les Sonics : 30 points
James Edwards est quasiment méconnu du grand public, et pourtant il est une pièce maîtresse de la célèbre équipe des Bad Boys de Detroit. Comme ses coéquipiers il est bien évidemment connu pour sa dureté sur le terrain, mais son incroyable sang-froid, son infaillible jeu dos au panier et son fadeaway impossible à contrer sont ce qui le caractérisent le mieux. Après onze saisons à étoffer ses statistiques, Edwards débarque à Detroit en 1988 via un trade, dans le but de renforcer le banc des Pistons. Ewards ne perd pas de temps et soulève son premier trophée NBA lors de la saison 1988-1989 en tant que doublure de luxe de Bill Laimbeer. La saison suivante il est propulsé dans le cinq majeur et devient ainsi un acteur majeur du back to back des Bad Boys en 1990. A 36 ans et sur le déclin, James Edwards change plusieurs fois d'équipes avant d'atterrir à Chicago en 1995, alors âgé de 40 ans, pour ce qui sera alors sa dernière saison dans la grande ligue. Il finit sa carrière de la plus belle des manières en remportant une troisième bague, mais cette fois-ci en étant en bout de banc et en ayant comme principale rôle d'encadrer les plus jeunes de l'effectif.
- le banc
Nate Robinson : 11 points, 2,3 rebonds, 3 passes
Brandon Roy : 18,8 points, 4,3 rebonds, 4,7 passes
George Irvine : 9,5 points, 3 rebonds
Tom Workman : 6,2 points, 2,6 rebonds
Steve Hawes : 8,4 points, 6,2 rebonds, 2 passes
La ligne arrière est le point fort de ce banc avec le très spectaculaire, Nate Robinson, à la mène et Brandon Roy au poste d'arrière. Son immense talent fût gâché par de nombreuses blessures aux genoux. Retraité à seulement 29 ans, Roy compte quand même trois sélections au All Star Game et deux nominations dans les All-NBA Teams. Sa revanche, il l'a obtenu en tant que coach, puisqu'il a reçu ce mois de mars, le trophée de meilleur coach de high school. George Irvine et son shoot infaillible à mi-distance occupent l'aile. Habitués à jouer en sortie de banc, Tom Workman et Steve Hawes, l'oncle de Spencer, ne sont pas dépaysés en composant la raquette de cette second unit.
- le local de l'étape : Milt Williams
Stats : 3,6 points, 1,9 passe
Milt Williams, ce nom vous est sûrement inconnu et cela n'a rien d'étonnant puisqu'on ne peut pas dire qu'il ait marqué les esprits lors de son passage en NBA. Quatre saisons passées dans la grande ligue en tant que troisième rotation mais il est tout de même rentré dans l'histoire, enfin à sa façon... En effet il est le seul joueur naît à Seattle à être revenu jouer sur ses terres, le temps d'une seule et unique saison, qui reste et restera une simple anecdote.
Etape 30 : Portland
Etape 29 : Utah
Etape 28 : Sacramento
Etape 27 : Oakland
Etape 26 : Los Angeles
Etape 25 : Phoenix
Etape 24 : Denver
Etape 23 : San Antonio
Etape 22 : Dallas
Etape 21 : Houston
Etape 20 : New Orleans
Etape 19 : Oklahoma
Etape 18 : Minnesota
Etape 17 : Toronto
Etape 16 : Milwaukee
Etape 15 : Chicago
Etape 14 : Indiana
Etape 13 : Detroit
Etape 12 : Cleveland
Etape 11 : Memphis
Etape 10 : Miami
Etape 9 : Orlando
Etape 8 : Atlanta
Etape 7 : Charlotte
Etape 6 : Washington
Etape 5 : Philadelphie
Etape 4 : Boston
Etape 3 : New Jersey
Etape 2 : Brooklyn
Etape 1 : New York