L'hebdo de la WNBA: Lindsay Whalen immortalisée dans les mémoires du Minnesota

Nouvelle semaine écoulée en WNBA, nouvel hebdo pour bien débuter la suivante. Entre le retrait du numéro de la légende Lindsay Whalen et plusieurs matchs serrés, la semaine s’est avérée forte en émotions du côté du Minnesota.

 

Dans la soirée de samedi se déroulait assurément l’un des moments les plus émouvants de toute l’Histoire des Minnesota Lynx. Lindsay Whalen, légende vivante de cet Etat qui a pris sa retraite à la fin de la saison 2018, a vu son numéro retiré par la franchise des Lynx. Le Minnesota et Whalen, c’est une grande histoire d’amour qui a commencé très tôt. Née à Hutchinson, elle amènera le lycée de cette même ville à trois titres en quatre ans avant de partir à l’unviersité de Minnesota. Là-bas, elle finira meilleure marqueuse all-time de l’équipe universitaire avec 2285 unités. Elle finira son cursus en 2004 et verra son numéro retiré par son université dès 2005, année où elle sera draftée par le Connecticut Sun. Elle y jouera jusqu’en 2009, avant de rejoindre son Etat natal et les Lynx. Dès sa deuxième saison là-bas, en 2011, elle ramènera le premier titre WNBA dans l’histoire des Lynx. Elle en gagnera trois autres, à chaque année impaire (2013, 2015, 2017). En 2018, pour boucler la boucle, elle sera nommée coach de l’université du Minnesota et assurera les fonctions de coach unversitaire et joueuse WNBA pour son ultime saison en WNBA. Une légende du Minnesota, respectée et sacralisée par tout un Etat, meneuse d’équipe et gagnante hors pair qui a reçue cette semaine la cérémonie qu’elle mérite.

 

 

 

Juste après la cérémonie en l’honneur de Lindsay Whalen, les joueuses devaient vite se remettre de leurs émotions pour jouer une rencontre de très haut niveau et qui est encore à l’heure actuelle la plus grosse rivalité de la ligue. Au début de match, ce sont les Sparks qui ont pris le meilleur départ en infligeant un 12-4 d’entrée de match. Et Los Angeles n’a pas su profiter des pertes de balles des Lynx pour les assommer encore un peu plus, et c’est finalement Minnesota qui a réalisé un run pour revenir à égalité à la fin du premier quart-temps (17-17). Le deuxième est une copie quasi-conforme du premier. Les Sparks ont pris les devants pour mener de 13 points sur un shoot à trois points de Riquna Williams, puis les Lynx se sont réveillées pour limiter la casse à la mi-temps (44-39). Williams, en grande forme sur ce match, avaura continuer son festival en deuxième mi-temps pour finir la rencontre avec 25 points, bien épaulée par une Chelsea Gray à 21 points sur le match. Les deux joueuses finiront la rencontre à 15/28 au shoot. Mais en troisième quart-temps, on a bien cru que la tendance s’était inversé puisque ce sont les Lynx qui ont pris les commandes de la rencontre. Sur un tir de Napheesa Collier, Minnesota a même pris 7 points d’avance avant de se faire rejoindre en toute fin de quart-temps (67-66 Los Angeles). Lors de l’ultime période, Los Angeles a refait un écart et s’est fait à nouveau rejoindre pour nous amener dans un money time palpitant. Avec son 18ème point inscrit sur lancer-franc, Collier a permis à Minnesota de revenir à seulement deux points à 33 secondes de la fin. Mais sur l’ultime possession des Sparks, Gray a inscrit un shoot ultra compliquée dans le trafic pour sceller la victoire des Sparks 87-83. Un gros shoot de plus dans la carrière de Chelsea Gray qui commence à en avoir une bien jolie collection.

 

 

 

En début de semaine, le Liberty s’était incliné 78-73 face aux Sparks. Une défaite logique pour une équipe qui manque encore de qualité de jeu en attaque mais qui a au moins le mérite de ne rien lâcher. Malgré ce début de saison difficile, la pivot de New-York Tina Charles porte son équipe à bout de bras et lors de cette défaite, elle a passé un cap symbolique en toute fin de match. En inscrivant son dernier panier portant son total à 21 points sur le match, elle a dépassé les 3 246 points de Vickie Johnson pour devenir la meilleure scoreuse de l’histoire de la franchise. Présente depuis seulement 2014 à Big Apple, il ne lui aura donc fallu à peine plus de cinq saisons toujours au-dessus des 17,4 points par match pour passer cette marque.

 

 

 

Les Lynx ont encaissé cette semaine leurs deux premières défaites de la saison. Mais malgré ces deux défaites, Napheesa Collier confirme ses premières bonnes prestations en se montrant impressionnante de maturité et d’impact dans le jeu. Elle qui en est pour l’instant à 13,3 points à 50% au tir et 5 rebonds, elle apporte dans tous les compartiments du jeu des Lynx. Les leaders du classement, le Sun du Connecticut, continue sa marche en avant avec notamment une solide victoire face aux Sparks alors que les Mystics les talonne de près avec une Elena Delle Donne en déjà très grande forme.

 

 

Jusque-là sur courant alternatif, Las Vegas devait profiter d’une semaine en apparence facile pour mettre en route la machine. Malheureusement, la défaite ce dimanche face à New-York n’est pas de bon goût et la paire A’ja Wilson – Liz Cambage a complètement pris l’eau (7/24 au tir). Dallas est maintenant la seule équipe sans victoire, les Wings qui ont notamment subi une lourde défaite face à Washington ce dimanche (86-62).

 

 

 

 

En tout début de semaine, nous allons avoir le droit au sommet du classement entre Connecticut, leader, et son dauphin Washington. Il s'agit là d'un choc des cultures entre l'équipe d'Elena Delle Donne, déjà très en forme, et celle de Jonquel Jones en feu dans tous les aspects du jeu sur ce début de saison (meilleure rebondeuse et contreuse de la WNBA notamment). Il sera intéressant de voir comment les Mystics vont s'adapter au départ d'Emma Meesseman, partie rejoindre la sélection belge en vue de l'Eurobasket qui se tient cet été.

Match dans la nuit de mardi à mercredi à 1h du matin.