Guide WNBA : le Graal (enfin) pour Atlanta ?

Atlanta est un gros calibre en WNBA, avec trois finales en quatre ans. Mais voilà, après une saison régulière très bonne, la finale a été expédiée… par Minnesota, avec un sweep rapide et précis. Atlanta n’aura donc pas existé face aux Lynx… 

Meilleure marqueuse la saison dernière avec 19.5 points de moyenne, Angel McCoughtry est une pièce maîtresse du côté d’Atlanta. Clairement, depuis deux saisons, c’est même l’une des meilleures joueuses de cette ligue. C’est simple, sur le parquet, elle sait tout faire, en approuvent ses highlights de la saison passée.

 

 

Pour sa cinquième année au sein de la WNBA, nul doute qu’elle sera dans la discussion pour le titre de MVP. Avant d’éclabousser de par sa classe et son potentiel cette ligue, elle a fait ses classes en Europe, notamment à Fenerbahçe, où elle a connu ses quatre meilleures années, avec un titre de championne de Turquie en 2013.

Céline Dumerc : oui, cocorico à notre Céline nationale, qui tente enfin sa chance outre-Atlantique. On ne la présente plus, elle qui est l’une des figures emblématiques à l’échelle nationale (voir internationale) pour notre sport, elle arrive en WNBA avec une hype au plus haut. Sa vision du jeu sera un réel atout pour son adaptation dans ce nouveau championnat. Nul doute qu’elle sera titulaire dès le début de saison. Elle aura aussi pour rôle d’être la mentor de la jeune Jasmine Thomas, la sophomore, qui est l’avenir à ce poste pour le Dream.

 

Erika de Souza : réputée pour ses qualités défensives (dans le 2e cinq de la WNBA la saison passée), elle affiche des statistiques qui frôlent le double-double de moyenne. Pivot de métier, elle a su s’imposer comme une pièce maîtresse du Dream, mais aussi en WNBA. Cependant, vous ne la verrez pas prendre les choses en mains pendant un match, en effet, elle est là pour faire « le sale boulot, le travail de l’ombre », essentiel dans une équipe. C’est, entre autres, pour cela qu’elle prend de plus en plus de places dans ce roster et sa défense est primordiale pour Atlanta.

L’expérience est le plus côté Atlanta. Le fait d’avoir une base de joueuses qui ont fait trois finales WNBA en quatre est un avantage face aux autres équipes. L’effectif a été étoffé, avec la draft de la prometteuse Shoni Schimmel, l’arrivée de Céline Dumerc notamment, les postes sont maintenant doublées, et l’écart de niveau n’est pas aussi grand que cela entre le cinq-majeur et les joueuses du banc.

Un effectif dense avec du talent à tous les étages, oui, mais le plus gros point d’interrogation sur la saison du Dream est… Comment le coach va-t-il gérer tous ces égos ? Surtout concernant Schimmel, qui sort d’une saison universitaire impressionnante et qui va se retrouver sur le banc. Le traumatisme du sweep de l’année passée est toujours dans les têtes, reste à savoir si les joueuses ont digéré ou non cette finale perdu.

Le retour d’Erika de Souza, l’addition de Céline Dumerc et de Swin Cash, nul doute qu’Atlanta sera l’équipe à battre dans cette conférence Est cette saison. Une première place est largement envisageable, dans une conférence qui sera marquée par le nombre important de rookies. Atlanta sera un peu l’extraterrestre à l’Est…