Gerald Green : bientôt dans l'oubli ?

Il est revenu de l'oubli grâce aux Nets et il a explosé avec les Suns, mais le changement de roster et le performance de l'ancien Celtic ont peut être convaincu Phoenix de se séparer de lui cet été.

Les Suns sont passés d'équipe avec un avenir radieux à celui d'une franchise au bord de la rupture et une nouvelle fois en reconstruction. Tout a changé l'hiver dernier lorsque la direction de Phoenix a choisi de se séparer d'Isaiah Thomas, acquis lors de la dernière Free Agency, et de Goran Dragic (ainsi que de son frère Zoran Dragic) qui aspirait à mieux cet été à la fin de son contrat.

 

Fini le système à deux meneurs, fini les courses folles à l'attaque, l'identité se tourne désormais autour d'Eric Bledsoe et des frères Morris. Mais la saison dernière, les Suns pouvait également compter sur Gerald Green, dunkeur à la détente surhumaine, qui avait retrouvé la lumière avec les Nets, avant de définitivement s'imposer dans le paysage NBA avec les Suns, au point de figurer parmi les candidats au titre de MIP de la saison 2014-2015.

 

La saison passée, Green c'était 28 minutes de jeu pour 15,8 points (45%, 40%à 3pts), 3,4 rebonds et 1,5 passe. Mais cette saison, Jeff Hornacek a limité son ailier à 19 minutes de jeu de moyenne pour seulement 11,5 points (41%, 35% à 3pts), 2,6 rebonds et 1,2 passes. Si le Head Coach des Suns a choisi de le limiter, c'est surtout pour donner plus de défense à son équipe, car celle de Green est des plus poreuses comme le souligne Arizona Republic.

 

Hornacek n'a pas hésité à critiquer son joueur de n'être axé que sur l'aspect offensif, d'autant que son impact sur ce plan est moindre que la saison dernière. De son côté, Green veut pouvoir prolonger à Phoenix, mais il sent de plus en plus que la franchise de l'Arizona est prête à faire une croix sur lui. Green explique même qu'il ne sait pas si les Suns ont envie de lui, car la franchise ne lui donne absolument aucun signe qui va dans ce sens.

 

Désormais, l'avenir de Green se fera en pointillés et sa fin de saison va forcément avoir une influence sur son recrutement prochain. Avec un temps de jeu moindre, voire des mise au banc, des critiques de plus en plus vives sur son manque de polyvalences sur le terrain, de tels arguments ne peuvent être que déavorables.