Frustré, Jabari Parker veut plus de minutes

L'ailier des Bucks n'a pas eu l'occasion de se montrer lors des deux premiers matchs de playoffs. Pas de bon augure avant un été chargé pour lui.

Dans sa quatrième saison en NBA, Jabari Parker découvre enfin les playoffs. Blessé en 2015 et 2017, l'ailier est attendu au tournant lors de ce premier tour, lui qui doit négocier son contrat en juillet prochain. Pour l'instant, le Buck n'a pas eu l'opportunité de s'exprimer avec seulement 14 minutes lors du premier match face à Boston puis 10 minutes dans le second. Des stats faméliques (2 points, 6 rebonds et 1 passe au total) qui tranchent avec son rendement en saison régulière : 12.6 points, 5 rebonds et 2 assists en 24 minutes. Dans une interview accordée au journaliste Steven Watson, Parker a exprimé toute sa frustration sur son faible temps de jeu. Après avoir bataillé à deux reprises pour revenir d'une rupture des ligaments croisés, Jabari estime mériter un plus grand rôle dans l'équipe :

 

Pour ma part, j'essaie juste d'être un bon coéquipier, même si je n'obtiens pas ce que je veux actuellement. C'est humain, non ? Je mérite d'être sur le parquet, j'en ai obtenu le droit. Je ne gère pas du tout cela, car j'ai des sentiments. J'ai attendu deux ans, j'ai attendu tout ce temps pour qu'on me grille la politesse maintenant. Personne ne peut gérer cela correctement. C'est difficile de jouer quatre minutes puis de s'asseoir. Personne dans l'équipe ne peut le faire. Personne, et surtout pas moi dans ma position.

 

Des propos durs mais compréhensibles de la part d’un compétiteur qui joue son va-tout lors de la prochaine free agency. Le coach intérimaire des Bucks, Joe Prunty, ne semble pas faire confiance totalement à Parker, lequel n’a été titularisé qu’à trois reprises depuis son retour. Dans cet entretien, Jabari a également souligné que son coach ne lui avait pas dit ce qu’il devait faire pour gagner des minutes supplémentaires. Sa relation avec Prunty reste très obscure laissant planer un gros doute sur son avenir dans le Wisconsin :

 

Il faut être dans les petits papiers du coach. Peu importe ce qu’il faut faire, j’essaie juste d’être du bon côté. Mais, je ne le serais peut-être pas. Je ne sais pas pourquoi. Tout cela n’est pas de mon contrôle.