Dwight Howard : ''J'ai pensé à Mandela''
Auteur d'un des come-back les plus fous de l'histoire des playoffs, Houston peut remercier son pivot All-Star, Dwight Howard, auteur d'un match énorme. Un match durant lequel il s'est inspiré de Nelson Mandela.
Les Rockets ont réussi l'un des come-backs les plus fous de l'histoire des playoffs. Remonter un déficit de 19 points pour finalement s'imposer et forcer un game 7 à Houston. En réalisant un match de mammouth avec 20 points, 21 rebonds et 2 contres en 40 minutes, Dwight Howard a été le pivot de la remontée fantastique des Rockets. Et le mieux dans tout ça, c'est au Staples Center, un stade dans lequel il a connu les pires jours de sa carrière de joueur, que D12 s'est racheté et mué en véritable héros.
Je n'ai pas pensé à quel point c'était spécial à ce moment-là. J'essayais surtout de retenir mes larmes car je voulais vraiment cette victoire. Ce sont ces instants-là qui définissent le joueur que vous êtes et l'équipe que vous êtes. Nous avons montré du caractère alors que nous avions tellement de raison d'abandonner. Nous étions menés de 20 points, les gars n'étaients pas bon, j'ai raté des lancers... mais au lieu d'abandonner, nous avons trouvé le moyen d'aller chercher la victoire.
Du caractère, il est vrai que les joueurs de Houston en ont montré et tout ceci est parti d'un temps-mort et de Howard justement. Très grand fan de cinéma, Dwight Howard a décidé de s'inspirer de Nelson Mandela et de son discours dans le film Invictus pour remotiver ses coéquipiers.
Il y a une scène dans ce film où il parle et tous les gars le regardent droit dans les yeux et ressentent le désir qu'il a de gagner et ensuite ils y vont et reviennent avec la victoire et la coupe explique Howard. Il s'est passé la même chose ce soir avec moi. J'ai parlé à mes coéquipiers, je n'ai pas dit la même chose que lui, et je leur ai dit : "On n'abandonne pas. On ne se rend pas. Peu importe ce qu'il faut faire pour remporter cette victoire, allons-y. Nous voulons cette victoire !"
Et c'est peut-être la meilleure chose qu'Howard aura fait ce soir là. En dehors de son match, le pivot a su trouver les mots pour piquer ses coéquipiers et leur redonner l'espoir. Le résultat on le connaît : un dernier quart-temps totalement maîtrisé par Houston (42 à 13), et 27 tirs ratés sur 32 pour les Clippers. À voir si Houston pourra réitérer son exploit lors du prochain match. Mais une chose est sûre, le temps d'un match, Dwight Howard est devenu à Los Angeles et contre Los Angeles, le "Superman" dont Houston avait besoin.