Dwane Casey : ''Notre fierté est en jeu''
Le coach des Raptors espère une réaction d'orgueil de ses joueurs pour éviter le sweep contre les Cavs.
Comme l'an passé, Toronto se retrouve mené 3 à 0 contre Cleveland. L'histoire se répète, même si le scénario est quelque peu différent. Avec le meilleur bilan de la Conférence Est (59 victoires, record de la franchise), un style de jeu renouvelé et un banc ultra performant, les Raptors arrivaient avec des certitudes. En trois matchs, LeBron James les a toutes balayées. L’issue de la série ne fait quasiment plus l’ombre d’un doute, puisque dans l’Histoire, aucune équipe ne s’est qualifiée après avoir été menée 3 à 0. Désormais, les Raptors doivent se battre pour l’honneur et remporter au moins une victoire face à leur bête noire. Mais, là encore, les statistiques ne jouent pas en leur faveur, les Cavaliers étant invaincus dans un Game 4 quand ils mènent trois victoires à zéro. Pour le coach de Toronto, Dwane Casey, c’est une question de dignité : ses joueurs doivent se rebeller et trouver des ressources morales :
Nous avons encore un match à jouer. Notre fierté est en jeu, notre saison toute entière est en jeu.
Même s’il est encore trop tôt pour dresser le bilan des Raptors cette saison, la position de Dwane Casey est extrêmement précaire. En course pour le trophée de Meilleur Coach de l’Année, il va devoir convaincre ses dirigeants de le garder à la tête de l’équipe, en cas de sweep contre Cleveland. Souvent critiqué pour ses choix tactiques, Casey a eu le mérite de tenter des ajustements lors du Game 3, notamment en titularisant Fred VanVleet à la place de Serge Ibaka ou en benchant DeMar DeRozan lors du comeback des Raptors en seconde mi-temps. Pourtant, le sort semble s’acharner sur les Canadiens qui ont encore plié sur un ultime shoot du King. En playoffs, on a coutume de dire que l’équipe qui possède le meilleur joueur a un avantage déterminant. Sur cette série, pas la peine de se demander qui est le meilleur sur le parquet… La domination de James rappelle même un certain Michael Jordan au coach de Toronto :
Cela me rappelle l’époque où vous deviez franchir l’obstacle que représentait Michael Jordan. A un certain moment, vous étiez obligé de passer cet obstacle. Vous deviez lui faire face et faire tomber ce mur. Nous sommes dans une stuation similaire avec Cleveland. Cela fait combien de finales consécutives jouées par LeBron James ? Huit, je crois... Par conséquent, il y a beaucoup d’autres équipes qui ont dû relever ce défi et nous aussi nous allons devoir le renverser. C’est ce que nous allons essayer de faire.