Draft : pour eux c'est raté
Hier se tenait la draft NBA 2014. Pour tous les prospects, c'est le moment de vérité. Evidemment, chaque année il y a des déçus...
Etre drafté n'est pas gage de réussite. Cependant celà apporte certaines garanties notamment financières. Les joueurs sélectionnés au premier tour ont un contrat à coup sur. Leurs compères pris au second tour doivent faire leur preuve pour obtenir le précieux sésame. Pour les non draftés c'est encore plus dur, il faut être invité à jouer en summer league par une franchise et faire ses preuves au training camp... Ce n'est pas chose aisée mais certains ont réussis : Ben Wallace, Bruce Bowen, Jose Calderon... Revenons sur les déçus de cette année.
- JAMES MICHAEL MCADOO
Porté le nom de McAdoo ne lui aura pas suffit. Le tar heel n'a pas été choisi par l'une des trente équipe de la NBA. Il y a deux saisons, il était attendu dans le top 10. Cependant il avait décidé de rempiler à North Carolina. Etait ce une erreur ? Nous le saurons dans les années à venir. Pour la suite, il doit espèrer un coup de fil pour avoir l'opportunité de se montrer en summer league.
- PATRIC YOUNG
Le pivot de Florida doit encore avoir des sueurs froides. Il était attendu en fin de premier tour / début de second. Cependant il n'a pas été retenu. Il a pourtant été excellent pendant ses 4 années en NCAA. Il a apporté de l'énergie et de la défense à son équipe. Nul doute qu'il trouvera une équipe pour l'accueillir cet été.
- CJ FAIR
Le meilleur joueur offensif de Syracuse n'a pas plu aux scouts. Pour autant il aurait pu être efficace en sortie de banc et apporter des points en second unit. Il devra lui aussi passer par la case Summer League ou D-League avant de rejoindre un grand club...
- JAHII CARSON
Elu co-freshman de l'année de la conférence Pac 12 l'année passée, sa taille lui a probablement causé du tord. Peut être aurait-il du rester une saison de plus du côté d'Arizona State. Russ Smith a eu le flaire de suivre cette tactique et bien lui en a pris puisqu'il a été selectionné en 47e position malgré son "petit mètre quatre vingt trois".