Draft 1984 et Draft 2014 : même combat ?

Contrairement à ses récentes devancières, la Draft 2014 pourrait bien être une cuvée exceptionnelle. Certains disent même qu'elle pourrait égaler la légendaire Draft de 1984...

Dans quelques jours, les yeux des fans de basketball seront tournés vers le Barclays Center de Brooklyn. La raison? La tenue de la Draft NBA, qui permettra aux fans de découvrir les visages de demain. Si cette édition 2014 attire l'attention plus que les autres, c'est parce qu'elle pourrait bien être dans la lignée de celles des éditions 1996, 2003 mais surtout 1984.

 

Que ce soit celle 1996 (Allen Iverson, Ray Allen ou Kobe Bryant) ou celle de 2003 (Lebron James, Carmelo Anthony ou Dwayne  Wade), ces deux drafts ont vu l'apparition de joueurs majeurs de ces quinze dernières années. Cependant, celle de 1984 a regroupé quatre joueurs entrés aujourd'hui au Basketball Hall of Fame. Ces derniers sont John Stockton, Charles Barkley, Hakeem Olajuwon mais surtout Michael Jordan. Mais alors pourquoi comparer l'édition 2014 avec ses glorieuses devancières? Tout simplement parce qu'elle pourrait concentrer une addition de talent rarement vu en NBA.

 

Andrew Wiggins, Julius Randle, Jabari Parker etc... Pour les non initiés, ces noms ne veulent pas dire grand chose. Mais pour ceux qui suivent le championnat universitaire, ces noms sont ceux d'une nouvelle génération de joueurs aux talents multiples et variés. Depuis quelques mois voire même quelques années, on leur prédit un avenir brillant au sein de la NBA. Ces joueurs impressionnent car ils possèdent des qualités que l'on n'a pas l'habitude de voir chez des joueurs qui jouent encore à l'université et qui en plus pour certains d'entre eux sont des freshman (joueur de première année). Par exemple, l'ailier Jabari Parker a tourné cette saison à une moyenne de 19,1 points et 8,7 rebonds par match avec 30,7 minutes de jeu par match, ce qui n'est pas si courant pour un joueur de première année.

 

Néanmoins, le déroulement de la saison universitaire qui a vu l'élimination précoce de certains d'entre eux (Andrew Wiggins notamment), fait que les spécialistes sont désormais nettement plus tempérés lorsqu'ils parlent de cette Draft 2014. Seul l'avenir nous montrera si ces jeunes joueurs ont la carrure pour devenir les figures de proue de la NBA pour les dix à quinze prochaines années.