Derrick Rose se croit toujours l'un des meilleurs

Malgré une saison presque complète (51 matchs joués), Derrick Rose est encore loin de son niveau de MVP 2011, mais le champion du monde en titre est convaincu qu'il fait partie des meilleurs joueurs de la ligue.

Cette saison, Derrick Rose n'a pas fait de saison blanche, une première depuis bientôt trois ans. Malgré tout, Rose a dû faire face à de nombreuses blessures, que ce soit la cheville ou pire encore, son genou. Actuellement, le meneur des Bulls est toujours en délicatesse avec son genou et son statut est fixé à day-to-day.

 

Au cours de l'exercice 2014-2015, D-Rose tournait à 17,7 points (41%, 28% à 3pts), 4,9 passes, 3,2 rebonds et autant de balles perdues en 30 minutes de jeu. Nous sommes encore loin de sa saison de folie et de MVP en 2011, où il cartonnait à 25 points (45%, 33% à 3pts), 7,7 passes, 4,1 rebonds et 1,7 passes en 37 minutes de jeu.

 

Malgré une baisse statistique et des rechutes, Rose se considère comme un des grands joueurs de la ligue comme on peut le lire sur ESPN Chicago. Malheureusement, ses statistiques parlent en sa défaveur et surtout son impact au sein des Bulls n'est plus aussi visible et palpable que lors de sa saison MVP. Ses multiples passages à l'infirmerie n'ont pas aidé, car les forces des grands joueurs restent la régularité et la consistance. Aujourd'hui, c'est Jimmy Butler le leader de cette équipe, un arrière capable de jouer à fond le jeu d'attaque, mais qui est aussi reconnu pour son travail de sape en défense. 

 

Néanmoins, si d'un point de vue sportif, il n'est plus tout à fait dans les meilleurs (il n'était pas au dernier All-Star Game), Rose garde néanmoins un moteur pour les Bulls, tout simplement parce qu'il est debout. Le système hautement défensif de Tom Thibodeau, et ses exigences sur le terrain consomment littéralement ses joueurs. Cela a notamment expliqué la montagne de blessure que Thibs a dû gérer ces dernières saisons et notamment cette année.

 

Dans un environnement aussi engagé, Rose et ses genoux fragiles ont tenu la distance. Cette présence a énormément joué sur le mental de ses coéquipiers. Désormais, Rose n'a plus qu'un seul défi : être l'homme des playoffs. Son absence a lourdement pesé sur des éliminations rapides des Bulls. En 2012, c'était au premier tour face aux Sixers (après sa grave blessure lors du Game 1), en 2013, c'est une sortie express au deuxième tour face au Heat et la saison passée, ce fut contre des Wizards surprenants de culot, qui avaient joué sur l'état de fatigue générale de la franchise de Chicago. 

 

De son parcours en post-season dépendra sa place dans la hiérarchie actuelle des meilleurs joueurs de la grande ligue.