DeMar DeRozan crucifie les Knicks !
Les Raptors se sont imposés au Madison Square Garden sur un tir de DeMar DeRozan à deux secondes du terme de la rencontre. Les Cavs ont dominé les Bucks tandis qu'Indiana s'impose face aux Rockets dans une fin de match haletante.
Que ce fut dur pour enchaîner une quatrième victoire consécutive pour les Raptors ! Privés de Kyle Lowry vraisemblablement jusqu'aux playoffs, les joueurs de Dwayne Casey se sont imposés sur un game winner du héros du soir : DeMar DeRozan (37 points/8 rebonds). Alors que les Knicks ont débuté fort la rencontre autour d'un collectif huilé malgré l'absence de Kristaps Porzingis, ils voient leurs adversaires rester dans le coup grâce à DeRozan. L'arrière est indéfendable. A l'inverse, les multiples tirs ratés par Carmelo Anthony (24 points à 9/26 aux tirs), alors que des joueurs comme Derrick Rose (16 points/6 rebonds) ou Courtney Lee (16 points/5 interceptions) sont en réussite, font que l'écart n'est jamais rédibitoire pour leurs adversaires. Menés de 13 points à la pause, les Raptors ne lâchent rien depuis l'arrivée de Serge Ibaka (15 points), qui a stabilisé leur secteur défensif. Il n'est pas le seul responsable de cette évolution mais elle était nécessaire si les Raptors veulent à nouveau accéder aux Finales de Conférence. Malgré les difficultés rencontrées par Corey Joseph (6 points...) pour endosser le rôlé de Kyle Lowry, le meneur de jeu fait preuve d'une défense agressive sur son vis-à-vis. C'est durant le troisième quart-temps que les Raptors reviennent complètement dans le match. A l'aune du dernier quart-temps, alors que le score est de 67 à 63 en faveur des Knicks, ces derniers subissent un 8/0. Leurs remplaçants complètement inefficaces (d'un côté comme de l'autre), Jeff Hornacek doit remettre ses titulaires sur le terrain alors qu'ils n'ont eu que très peu de temps pour se reposer. Les deux équipes se rendent coup pour coup lors du dernier quart-temps. A dix secondes du terme de la rencontre, Courtney Lee inscrit un trois-points qui donne l'avantage aux siens. La suite, on la connaît avec un DeMar DeRozan clutch au possible durant le money time tandis que Carmelo Anthony, après avoir inscrit le shoot de la victoire la veille, loupe sa tentative de jump shot au buzzer...
Les Cavaliers ont eu quelques difficultés à s'imposer contre les Bucks (102/96) alors que Giannis Antetokoumpo (9 points/8 rebonds) n'était pas dans un bon soir. L'ailier grec multiplie les performances sinusoidales depuis quelques rencontres. Peut-être subit-il le contrecoup du All Star Break ? Le début de rencontre est marqué par la réussite de Kyrie Irving (25 points/9 passes) et l'altruisme de LeBron James (24 points/10 rebonds/6 passes). Les deux se trouvent parfaitement dans la défense adverse. Malgré un premier écart en faveur des Cavs, les Bucks font une belle fin de quart-temps et reviennent à deux points de leurs adversaires (27/25). Le deuxième quart-temps est différent. Tyronn Lue fait jouer son banc. Celui-ci est très réduit : seulement trois joueurs. La faute à ses décisions mais également à la signature cette nuit de Deron Williams, et celle, qui paraît en très bonne voie d'Andrew Bogut. Le coup dur de la soirée est à mettre au débit de Milwaukee. Ils perdent Michael Beasley (11 points en 9 minutes), très bon jusque là, sur une blessure au genou gauche. C'est fort dommage quant on sait que l'ailier était l'option numéro deux de l'équipe depuis la blessure de Jabari Parker... La mi-temps se termine sur un dunk de John Henson (10 points/5 rebonds) qui ramène les siens à 52/50. Au retour des vestiaires, les joueurs de Cleveland laissent des espaces dans leur défense. Les jeunes rookies de Jason Kidd en profitent. Malcolm Brogdon (20 points/5 passes) est omniprésent tandis que Thon Maker (6 points) réalise une bonne séquence sur le terrain. Kyrie Irving et LeBron James, très bon en défense sur Giannis Antetokoumpo complètement absent des débats, remettent les choses en ordre. Ils furent bien aidés par l'entrée en jeu de Derrick Williams (14 points/7 rebonds), ressucité depuis son arrivée au sein de la franchise. Malgré un début de dernier quart-temps serré, avec de belles choses montrées en sortie de banc par l'ex-Cavalier, Matthew Dellavedova (4 points/6 passes), les joueurs de Cleveland repassent devant grâce à l'impact du King. Kyrie Irving humilie John Henson pour ce qui restera comme l'action de ce match. Maintenant, place aux nouvelles arrivées du côté de Cleveland qui possède un effectif pléthorique sur le papier.
Emmenés par Jeff Teague (25 points/8 rebonds/6 passes), les Pacers ont créé la surprise de la nuit en s'imposant sur le parquet de Houston 117 à 108 dans un match très offensif. Le match fut incroyable tant les retournement de situation furent nombreux. Les Rockets démarrent fort la rencontre autour de James Harden (25 points/12 passes) qui distribue le caviar. Néanmoins, ses coéquipiers ne sont guère en réussite aux tirs. Le meneur est obligé de prendre le jeu à son compte. Pour Indiana, la défense est aux abonnés absentes dans ce début de rencontre. Seul Jeff Teague surnage dans le marasme offensif de l'équipe. L'entrée en jeu des remplaçants fait du mal aux Pacers avec la présence de Lou Williams (28 points) qui multiplie les paniers. Depuis son arrivée, Eric Gordon (9 points) a du mal à trouver ses marques. Lui qui était en route pour le titre de meilleur sixième homme pourrait bien se faire griller la politesse par son coéquipier. Le score esten faveur d'Indiana à la fin de la première mi-temps grâce à un incroyable comeback dans la deuxième partie du deuxième quart-temps. Au retour des vestiaires, la physionomie du match reste la même. Les Rockets sont maladroits. Leurs systèmes offensifs sont mal exécutés. Rien ne va plus. En face, Jeff Teague est en chaleur tandis que Myles Turner (12 points/6 rebonds) réalise un chantier dans la raquette face à un Clint Capela (8 points/7 rebonds) dépassé... Cette fois-ci, l'entrée en jeu du banc des Pacers est bénéfique autour de trois joueurs : Lavoy Allen (11 rebonds), Rodney Stuckey (17 points) et Monta Ellis (12 points/8 passes/7 rebonds). Ils déroulent leur basket face à une équipe dépassée... Alors que l'écart est de 14 points d'avance en faveur d'Indiana à quatre minutes de la fin, le match semble plié. C'est loin d'être le cas. Profitant de la friabilité de la défense adverse, les Rockets passent un 12 à 2 à leurs adversaires pour revenir dans le match alors qu'il reste une minute à jouer. Le money time est suffoquant. CJ Miles soulage les siens avec un trois-points salvateur à 40 secondes du terme de la rencontre. Jeff Teague assure la victoire des siens aux lancers-francs. Quel incroyable dénouement !
Ce fut la débandade cette nuit chez les Celtics. Les joueurs de Brad Stevens subissent une lourde défaite contre une équipe d'Atlanta mi-figue mi-raisin lors de ses rencontres disputées après le All Star Break. En panne d'adresse, symbolisée par Isaiah Thomas (17 points à 4/21 aux tirs/7 rebonds/7 passes/7 balles perdues), Boston chute sur son parquet 114 à 98. Même si les tirs ratés se sont multipliés pour eux durant le premier quart-temps, ils réussissent à rester au contact même s'ils ne parviennent pas à contenir Dennis Schroder (21 points). Les deux équipes ont proposé durant l'intégralité de la première mi-temps un spectacle médiocre entre tirs faciles loupés et pertes de balle nombreuses. Le meneur de jeu de Boston réalise une première mi-temps compliquée mais il délivre du caviar à ses coéquipiers. Au retour des vestiaires, alors que le spectacle proposé n'est guère reluisant, Dwight Howard (17 points/12 rebonds) prend deux fautes techniques, alors qu'il se chauffait depuis la reprise. En poussant Al Horford, puis en s'accrochant trop au cercle, l'intérieur se fait exclure par des arbitres dont le jugement paraît sévère. Cela change la physionomie du match. Etonnamment, les Hawks font preuve de plus de réussite aux tirs et prennent le large face aux Celtics toujours aussi maladroits. Paul Millsap (17 points/10 rebonds) pointe les faiblesses intérieures de leurs adversaires tandis que Kent Bazemore (15 points) fait le travail des deux côtés du terrain.
Les Sixers, même l'absence de Joel Embiid, n'ont pas démérité face aux Warriors. Les jeunes pousses, menées par Brett Brown, ont causé quelques problèmes aux joueurs de Golden State qui enregistrent leur cinquantième victoire de la saison. Ils s'inclinent sur le score de 119 à 108. Maladroits au possible, à l'image de Stephen Curry (19 points/6 passes), auteur d'un 0 sur 11 à trois-points, les Warriors ont suffisamment d'alternatives sur le plan offensifs qu'ils mettent à mal leurs adversaires et notamment Jahlil Okafor (4 points et 7 balles perdues...), voué à terminer la saison comme titulaire si Joel Embiid ne revient pas. Néanmoins, le jeu collectif des Sixers est également bien organisé autour de Dario Saric (21 points/7 rebonds/7 passes). Le premier quart-temps tourne en faveur des Dubs (32/31). Ils entament le deuxième quart-temps de la meilleure des manières, grâce à Klay Thompson (21 points) et prennent le large (46/35). La bonne entrée en jeu de Sergio Rodriguez (10 points/5 passes), couplée à la maladresse de leurs adversaires, remet Philadelphie à flots. Gerald Henderson (16 points) inscrit des paniers importants et les voilà de retour dans la partie (59/56). Malheureusement, l'embellie ne se confirmera pas au retour des vestiaires. Les Warriors, adeptes des troisième quart-temps de feu, n'ont pas dérogé à la règle. Autour de Draymond Green (14 points/11 passes/6 rebonds/5 interceptions) et de Kevin Durant (27 points/8 rebonds), le score est de 71 à 59. Malgré les tentatives de retour menées par Robert Covington (15 points/8 rebonds) ou la nouvelle belle entrée entrée en jeu de Rishaun Holmes (15 points), les Sixers ne reviendront jamais dans la partie. Ils peuvent se consoler car ils ont montré des choses intéressantes durant l'intégralité de la rencontre.
Dans le match le moins sexy de la nuit, les Mavericks se sont imposés sur le parquet de Miami 96 à 89. Le match fut serré et les défenses ont pris le pas sur les attaques. Le premier quart-temps semble pourtant offensif. Hassan Whiteside (19 points/19 rebonds) fait des ravages dans la raquette des Mavs. Il profite du fait que Nerlens Noel soit sur le banc pour dominer Dirk Nowitzki (8 points/12 rebonds). Le score est alors largement en faveur du Heat (31/22). Tout évolue dès le deuxième quart-temps alors que Nerlens Noel (6 points/6 rebonds) se retrouve comme point d'ancrage dans la raquette. La présence de l'ex-Sixer est rassurante. C'est un véritable protecteur de cercle. Dans le même temps, Seth Curry (29 points) prend feu. Il multiplie les paniers, et inscrit un tir primé juste avant la mi-temps qui fait passer les siens en tête (55/54). C'est un coup de massue pour ses adversaires. Au retour des vestiaires, les joueurs de Rick Carlisle prennent définitivement le pas sur leurs adversaires. Grâce à une animation offensive intéressante. Ils mettent à mal les joueurs de Miami. Harisson Barnes (24 points) ou Wesley Matthews (9 points) sont solides tandis qu'en face, seuls James Johnson (8 points/5 rebonds) et Hassan Whiteside tiennent la baraque. Profitant d'un temps faible de leurs adversaires, les joueurs du Heat reviennent et passent devant à l'aune du money time (86/84). Seth Curry terrassera leurs espoirs grâce à un tir primé tandis que ses coéquipiers vont assurer leurs lancers-francs. Dallas se rapproche de plus en plus de la huitième place de la Conférence Ouest !
Les Timberwolves, pourtant privés de Zach LaVine, enchaîne les prestations solides depuis plusieurs rencontres. A croire que leur niveau d'intensité a augmenté alors qu'ils sont privés d'un joueur qui marquait près de 20 points par match avant sa blessure. Cette nuit, ils se sont imposés sur le parquet de Sacramento sans coup férir sur le score de 102 à 88. Certes, il n'y a (désormais) aucune gloire de battre cette équipe mais la course au dernier strapontin de la Conférence Ouest est complètement relancée. Le deuxième quart-temps fut fatal aux Kings. Ils ont encaissé un 35/14 qu'ils ne parviendront jamais à remonter, la faute à un secteur intérieur trop faible. Incapable de s'imposer au rebond face à Karl-Anthony Towns (29 points/17 rebonds), ils n'ont pu que constater les dégâts tandis qu'Andrew Wiggins (27 points) enchaîne un 18ème match à plus de 20 points. Les deux compères sont bien servis par Ricky Rubio (9 points/11 passes), en forme depuis plusieurs rencontres. Pour les Kings, l'opération tanking est bien lancé malgré tous les joueurs du cinq majeur à plus de dix points...
- Résultats NBA
New York Knicks 91 - 92 Toronto Raptors
Philadelphie Sixers 108 - 119 Golden State Warriors
Cleveland Cavaliers 102 - 96 Milwaukee Bucks
Boston Celtics 98 - 114 Atlanta Hawks
Houston Rockets 108 - 117 Indiana Pacers
Sacramento Kings 88 - 102 Minnesota Timberwolves