Délaissé et sans contrat, Jeremy Lin craque à la télévision
Derrière les grands noms, les signatures choc et les bombes sur les réseaux sociaux, la Free Agency est aussi une aventure humaine pour les joueurs les moins côtés. Jeremy Lin nous l’a encore prouvé aujourd’hui.
Depuis son passage à New-York et la folie que suscitait la ‘’Linsanity’’, Jeremy Lin est redevenu un joueur NBA lambda. Cependant, il pourra afficher fièrement sa bague de champion NBA en Octobre prochain. Malgré un rôle mineur dans la franchise canadienne, il était bien présent parmi les Raptors pour ce titre évènement qui l’a officiellement rentré dans le club des champions NBA. Sauf que son rôle mineur lors de ce titre a marqué les esprits. En playoffs, Lin a totalement disparu dans la rotation de Nick Nurse. Conséquence, le meneur vétéran n’a toujours pas reçu la moindre proposition depuis le début de la Free Agency. 1 mois à attendre des offres, 28 jours pesants. Invité à la télévision chinoise, il a alors craqué face à la violence de ce mois de Juillet sur le point de se terminer.
“Free agency has been tough because I feel like, in some ways, the NBA has given up on me.”
— SLAM (@SLAMonline) July 28, 2019
We’re rooting for you, J Lin 🙏🏼 (🎥: NBA Reddit) pic.twitter.com/pqdJpA3TMp
Chaque année, c’est de plus en plus difficile. En Anglais, il y a une expression qui dit que lorsque tu as touché le fond de la piscine, tu ne peux que remonter. Mais j’ai l’impression que le fond de la piscine continue de se creuser pour moi. La Free Agency a été très dure. J’ai le sentiment que, d’une manière ou d’une autre, la NBA m’a abandonné.
Ce discours associé à des larmes émouvantes a de quoi nous sensibiliser en faveur des nombreux joueurs moyens de NBA qui voient cette situation se répéter chaque année dans l’ombre. Ce mois de Juillet se résume souvent à une attente insoutenable pour ces agents libres. Sans offres, ils peuvent persister avec le risque de se retrouver au chômage la saison qui suit, ou bien ils peuvent se tourner vers l’étranger où des équipes moins compétitives leur ouvrent les bras plus facilement. C’est cette seconde option qui semble se dessiner pour Jeremy Lin. Ces derniers jours, de nombreuses rumeurs envoient le meneur au CSKA Moscou en Russie. Mais au vu de sa dernière sortie médiatique, on peut se demander s’il désire vraiment jouer en Europe tant la NBA lui est chère. En attendant, il ne peut qu’espérer que cette émotion suscitée aujourd’hui va réveiller un GM qui lui offrira une dernière chance.