Danny Granger et Josh McRoberts au Heat. Bonnes pioches ?

En hiver dernier, Danny Granger avait préféré rejoindre Los Angeles plutôt que Miami, mais cet été, l'ancien Pacers s'engage en faveur du Heat. Pour ce qui est de Josh McRoberts, l'ancien Bobcat veut profiter de sa nouvelle cote dans une franchise qui croit encore au retour de son Big Three.

Le Heat a droit à plusieurs exceptions financières cet été et afin de préserver son matelas financier pour conserver son Big Three ou encore constituer un Big Four, Miami a déjà deux recrues qui devraient faire du bien au 5 majeur.

 

Danny Granger devait être le franchise player des Pacers, mais une grave blessure au genou plus tard et l'ancien All-Star est devenu un boulet financier pour Indiana.

 

Transférer en hiver par les Sixers est presque aussitôt coupé, Granger avait trouvé refuge aux Clippers dans un rôle de second, où il a terminé sa saison avec en moyenne, sous ses nouvelles couleurs, à 8 points (42%, 35% à 3pts), 2,3 rebonds en 16 minutes de jeu.

 

Devenant un élément du système offensif de la deuxième unité, on pouvait croire à un retour de l'ancienne meilleure progression de l'année, mais Granger s'est éteint en playoffs avec 10 minutes de jeu de moyenne et 2,6 points par rencontre avec 27% aux tirs. En attendant la décision de LeBron James, et surtout ne parvenant pas à un accord avec les autres ailiers comme Luol Deng, Trevor Ariza ou encore Paul Pierce, le Heat a déjà recruté le back-up du quadruple MVP, en espérant que celui-ci rempile.

 

Pour ce qui est de Josh McRoberts, le Heat était sur le coup depuis pratiquement le début. Ces stats qui sont de 8,5 points (44%, 36% à 3pts), 4,8 rebonds et 4,3 passes montre la polyvalence du joueur des anciens Bobcats sur le plan offensif, une des raisons du succès de Charlotte cette année. McRoberts a montré qu'il évoluait dans un rôle d'intérieur hybride, un style de jeu qui colle parfaitement au système sans meneur et sans pivot d'Erik Spoelstra. Selon Yahoo! Sports, McRoberts a donc choisi de s'engager pour quatre ans avec la franchise floridienne.

 

Les deux joueurs ont été engagés respectivement dans le cadre de la bi-annual exception (un peu plus de 2 millions par an) et de la mid-level exception (un peu plus de 23 millions de dollars sur quatre ans), permettant ainsi au Heat de dépasser le salary cap et de ne pas être sanctionné par la luxury tax. Si le Big Three n'est pas encore réuni, le Heat s'attaque très vite à son banc, qui n'a pas eu de répondant en finale face aux Spurs