Damian Lillard ne veut que le Heat
Avec son contrat pas évident à transférer, les Blazers se voient mis sous pression par leur superstar qui souhaite uniquement Miami.
Damian Lillard aura-t-il ce qu’il veut ? C’est la grande interrogation du moment. Après avoir demandé son trade des Blazers quelques heures après l’ouverture de la Free Agency, deux favoris se dégageaient pour obtenir le meneur : le Miami Heat et les Brooklyn Nets. Dame possède une préférence pour les récents finalistes NBA, afin de former un trio de feu avec Jimmy Butler et Bam Adebayo, le tout coaché par Erik Spoelstra.
En revanche, un transfert direct entre Blazers et Heat sera compliqué à mettre en place, la faute au manque d’assets intéressants de la franchise de South Beach. Hormis Tyler Herro, le niveau de potentiel et de talent que l’équipe est capable de fournir à Portland est faible, avec pour seule alternative Kyle Lowry qui possède un contrat suffisamment conséquent pour égaler les salaires. Ajoutons à cela que le Front Office de l’Oregon n’est pas intéressé par le numéro 14 de Miami et tout de suite un trade à deux est impossible.
Joe Cronin possède comme priorité de défendre les intérêts de son équipe et s’orientera vers la meilleure offre qui lui sera mise sur la table. Cependant, ce n’est pas du goût du meneur. D’après Adrian Wojnarowski, l’agent du joueur fait savoir aux dirigeants que son client ne veut que le Heat et que dans l’optique où une franchise le récupère, ce ne sera pas un Lillard très heureux qui jouera pour l’équipe en question. Pas de quoi effrayer les dirigeants rivaux qui auront un élément sous contrat pour plusieurs années avec un énorme salaire, alors qu’on est plus proche de la fin de carrière que du début.
Défendre les intérêts de la franchise et se mettre à dos une icône de celle-ci ou répondre à sa demande et s’embourber dans une reconstruction moins évidente avec de faibles assets reçus pour sa superstar ? Telle est la situation pour Joe Cronin qui semble avoir très logiquement opté pour la première option. Le feuilleton ne fait que démarrer…