D'Angelo Russell, une prolongation pas si évidente cet été
Le meneur des Timberwolves est passé à côté de sa série contre Memphis et des questions vont rapidement se poser sur son avenir dans l'équipe.
Membre du Big Three des Timberwolves, le meneur D'Angelo Russell n'a pas répondu présent lors du premier tour des playoffs. Sa ligne statistique en dit long sur les difficultés qu'il a éprouvé contre les Grizzlies : 12.0 points à 33,3%, 2.5 rebonds, 6.7 passes et 2.8 turnovers en 33 minutes. D-Lo n'a pas eu l'impact espéré et s'est même retrouvé benché par son coach Chris Finch dans la fin du sixième match. Rentré dans le dernier quart à 8 minutes de la fin, Russell a perdu deux ballons importants et a rejoint le banc quelques minutes plus tard, remplacé par sa doublure Jordan McLaughlin. Un choix que Finch assume pleinement :
Je pense toujours que c'était le bon ajustement. Ses compétences balle en main ou son playmaking, tout cela n'a pas changé. Nous devons juste trouver peut-être des schémas ou des actions différentes qui mettent également en valeur ses qualités. J'aurais pu faire un meilleur travail en essayant de lui donner un peu dans cette série, notamment avec des phases de jeu sans ballon.
Ce trou noir intervient au plus mauvais moment pour D'Angelo Russell. L'ancien All Star est éligible cette intersaison à une extension de contrat qui peut aller jusqu'à 30% du salary cap, soit 40 millions annuels sur 5 ans. Une somme que le front office ne devrait pas proposer à D-Lo tant sa production cette année ne fait pas l'unanimité au sein de la franchise : 18.1 points à 41,1% aux tirs et 34% à 3 points, 3.3 rebonds et 7.1 assists. Ce contrat max plomberait les finances des Timberwolves, surtout que les dirigeants auront prochainement le cas Karl-Anthony Towns à régler, lui qui peut être éligible au super max en cas de nomination dans les All-NBA Teams. L'ancien GM Gersson Rosas qui avait fait venir Russell à la trade deadline 2020 a, lui, quitté le navire. L'avenir de D-Lo paraît donc bien incertain à Minneapolis. Et quand on lui pose la question, Russell préfère botter en touche :
Je n'aime pas parler de cela, car ça revient en quelque sorte vous hanter la plupart du temps. Il n'y a rien de plus que je puisse faire pour montrer ma valeur ou le type de contrat que je recherche ou quelque chose comme ça. Je préférerais simplement ne pas me soucier de cela, jusqu'à ce que le moment soit venu.