Chris Paul dans le viseur des Bucks et des Sixers

A peine éliminé des playoffs par les Rockets, le meneur d'Oklahoma City est au centre des rumeurs après sa saison de haute volée.

La cote de Chris Paul sur le marché est montée en flèche après une saison exemplaire en tous points. Sorti par la petite porte à Houston, CP3 a retouvé ses lettres de noblesse avec le Thunder. Dans une équipe en reconstruction, il s'est imposé comme le chef d'orchestre idéal pour faire progresser les jeunes pousses d'Oklahoma City. Au-delà de ses statistiques très correctes (17.6 points, 5.0 rebonds et 6.7 assists), c'est bien dans l'attitude que Paul s'est racheté une conduite. A 35 ans passés, il a prouvé qu'il était encore l'un des meilleurs meneurs gestionnaires de la Ligue et un leader d'excellence pour diriger un groupe dans le vestiaire et sur le parquet. Alors que son salaire - 41 millions en 2021 et 44 millions en 2022 - était considéré comme un boulet il y a encore un an, celui-ci ne semble plus effrayer les franchises, puisque CP3 est au centre de nouvelles rumeurs de trade. Avec l'âge de la retraite qui se profile, Paul aimerait certainement jouer le titre une dernière fois chez un réel contender. Les bruits émanant des Bucks et des Sixers prennent ainsi plus de sens.

 

Fraîchement sorti par le Heat en demi-finale de conférence, Milwaukee se doit de réagir pendant l'intersaison. Il reste un an de contrat à Giannis Antetokounmpo. Par conséquent, la franchise doit réfléchir à mieux l'entourer si elle souhaite le conserver. Le journaliste du New York Times, Marc Stein, avance que les Bucks seraient sur le dossier CP3 pour épauler le Greek Freak. Une idée plutôt séduisante sur le papier. Giannis n'a jamais évolué avec un vétéran du calibre de Paul et son expérience pourrait permettre au groupe de passer enfin un palier en playoffs. L'aspect financier reste le plus complexe à gérer. Pour acquérir CP3, Milwaukee devrait proposer un package autour de Khris Middleton (plus gros salaire de l'équipe avec 33 millions la saison prochaine) ou échanger ses deux meneurs Eric Bledsoe et George Hill, le tout agrémenté de tours de draft. Un risque élevé sachant que l'arrivée de Chris Paul n'ouvrirait une fenêtre de tir que de une ou deux saisons.

 

Autre prétendant au titre qui s'est sévèrement planté dans la bulle, les Sixers. Les signatures de Tobias Harris et Al Horford n'ont pas eu l'effet escompté tout au long de la saison. Avec un nouveau coach à nommer, Philadelphie doit également changer des choses. L'addition d'un meneur comme CP3 peut enlever une partie de la création à Ben Simmons. Quant à son association en attaque avec Joel Embiid, elle fait saliver comme aux plus grandes heures de Lob City. Côté financier, la banque des Sixers explose déjà l'an prochain avec plus de 147 millions de salaires garantis. Le general manager Elton Brand va devoir être créatif s'il veut sortir l'équipe de l'impasse.