Les Celtics prêts à payer le prix fort

Alors que Boston a choisi de faire des économies depuis l'été dernier, les propriétaires de la franchise viennent d'annoncer qu'ils étaient prêts à dépasser le plafond salarial si un bon trade est possible.

À peine 1.2 million de dollars. Depuis le début de la saison, le front office des Celtics a fait en sorte de maintenir sa masse salariale juste en dessous de la limite pour éviter de payer la luxury tax. Il a maintenant choisi d'arrêter son exercice d'équilibre. La ligue a fait savoir que le groupe propriétaire de l'équipe était prêt à s'acquitter de la taxe si un transfert convenable est possible d'ici la deadline du 20 février.

 

Cette annonce relance les interrogations sur l'avenir de Rajon Rondo dans le Massachusetts, alors qu'on fixe sa valeur sur le marché à au moins deux choix de premier tour de draft. Si cette condition limitait clairement les possibilités des autres franchises d'acquérir le meneur, cette nouvelle liberté financière pourrait permettre un gros trade. Car Rondo n'est pas un joueur très coûteux (11.9 millions de dollars cette année, 45ème plus gros salaire en NBA, il passerait à 12.9 pour sa dernière année de contrat en 2014-15), et la moindre transaction ferait sans doute dépasser le plafond salarial des Celtics.

 

Le directeur éxécutif Danny Ainge sera-t-il prêt à mettre Brandon Bass, Jeff Green ou Keith Bogans dans la balance pour faire venir une star jusqu'à Boston ?

 

En pleine reconstruction, Boston veut déjà voir loin, et semble prêt à tout dans les deux jours qui viennent : égrener son effectif ou son portefeuille. Mais vu l'état du marché à cette mi-saison, pas sûr que les C's trouvent preneur(s).