''Ça reste du basket'' : Pour la première fois de sa carrière, Chris Paul est sorti du banc

Cette nuit face aux Rockets, Chris Paul a découvert le banc des remplaçants et son nouveau rôle chez les Warriors. Une place en sortie de banc que le vétéran a l'air d'accepter.

38 ans, 19 saisons NBA et 1365 matchs disputés en tant que titulaire. Avant le déplacement des Warriors dans le Texas cette nuit, Chris Paul n'avait donc jamais vu un entre-deux depuis le banc des remplaçants. C'est désormais chose faite. Avec le retour de Draymond Green, CP3 a glissé sur le banc. Ce qui a sonné le glas d'une longévité impressionnante. L'ancien meneur des Suns a évoqué ce nouveau rôle en conférence de presse :

 

C'est tout ce que je dois faire pour aider notre équipe à gagner. Si cela signifie sortir du banc, si cela signifie ne pas finir certains matchs ou autre, vous savez, si vous avez la chance de jouer assez longtemps dans votre carrière il y a des choses qui vont changer. C'est sûr que c'était différent, mais en fin de compte ça reste du basket [...] Je ne déteste pas, ce n'est pas une question d'apprécier ou non. J'apprécie surtout le fait que nous ayons gagné, c'est le plus important.

 

Dans son nouveau costume de patron de la second unit, CP3 s'est d'ailleurs montré à l'aise dans la victoire des Warriors. En 27 minutes sur le parquet, le meneur a cumulé 8 points, 7 passes et 5 rebonds avec un ratio de +22, soit le meilleur de son équipe. Douze fois All-Star, le Point God arrive à un âge avancé qui ne lui permet probablement plus de peser autant sur le jeu qu'il y a quelques années. Visiblement, le joueur l'a compris et accepte ce nouveau rôle tout aussi important du côté de la baie. Une aubaine pour les Warriors comme l'a souligné Steve Kerr après le match

 

C'est énorme la façon dont Chris a tout accepté. Il a simplement hoché la tête. Quand un vétéran, un grand joueur, un All-Star fait ce genre de sacrifice, cela donne le ton à toute l'équipe !

 

Si les Warriors restent en bonne santé, Chris Paul devrait rester dans ce rôle de sixième homme. Ce qui offrirait à Steve Kerr la possibilité de garder un patron sur le terrain en faisant souffler ses cadres. Quoi qu'il en soit, le numéro 4 de la draft 2005 est bien déterminé à tout faire pour s'offrir une chance de chasser cette fameuse bague qui lui manque tant.