Building City : Phoenix Suns
En NBA, quand une franchise va mal, ce n’est jamais pour bien longtemps. On coule, on touche le fond, on ramasse quelques picks et on remonte à la surface. Et le tanking n’a aucun secret pour les Suns…
Durant les deux dernières saisons, regarder un match des Suns, ça piquait les yeux. On a bien eu l’éclosion du jeune Tyler Ulis, et les 70 points de Devin Booker, mais à part ça, le tanking était encore au rendez-vous. Sur les 5 dernières saisons, Phoenix n’a pas fait mieux qu’une 9ème place en 2014.
Quand on voit de tels bilans, il est difficile de parler de reconstruction dans l’immédiat. Mais faisons tout d’abord le tour du roster des Suns pour la saison à venir.
Dans la raquette, Tyson Chandler apporte son expérience et sa dureté défensive. Le vétéran de 34 ans n’est pas dans la meilleure pente de sa carrière mais heureusement, il sera épaulé par la jeunesse de Dragan Bender et de Marquese Chriss. Bien que Marquese Chriss sache faire le spectacle, ces deux joueurs n’ont pas montré grand-chose pendant leur année rookie. A 20 ans, leur marge de progression est illimitée. Reste à savoir si le rôle de mentor intéresse Tyson Chandler.
La saison dernière, le poste 3 était laissé à l’abandon. Le Staff des Suns a remédié à ça en sélectionnant Josh Jackson lors de la dernière draft. Un ailier ultra polyvalent qui peut vite peser dans l’effectif des Suns.
C’est surement la ligne arrière qui est la plus intéressante. Devin Booker n’a aucune limite offensive, Tyler Ulis s’est fait un nom parmi les grands malgré ses 1,75m. Eric mini LeBron Bledsoe est toujours monté sur ressort, et Brandon Knight commence à se remettre du Poster de Dede Jordan. Bon, la tuile, c’est que Knight s’est déchiré le ligament du genou cet été et risque d’être absent pendant au moins un an. Points communs entre ces 4 joueurs ? Ils ont énormément de talent certes, mais surtout, ils sortent tous de la fac de Kentucky. Donc le beau jeu, ils connaissent.
Avec une moyenne d’âge de 24 ans, Phoenix mise sur l’avenir et les saisons futurs ne peuvent qu’être plus belles. Un cinq de départ très alléchant (Bledsoe, Booker, Jackson, Bender, Chandler), mais une profondeur de banc limité, voilà les armes qu’aura Earl Watson pour enfin exister dans la ligue.