Boston Celtics 2017-2018

Découvrez le guide des Celtics de Boston qui ont connu quelques mouvements cet été.

 

Les C's ont été impressionnants face à la domination des Cavs à l'Est. L'arrivée la saison passée d'Al Horford a fait un bien fou dans la raquette, et Jae Crowder a démontré tout le bien que tout le monde pensait de lui. Avery Bradley toujours fidèle à lui-même a été le leader de cette équipe, en tant qu'ancien. Et que dire du nain Isaiah Thomas. Le meneur vert a brillé par son sens du shoot, son timing dans la passe et par son courage. L'ancien King a décidé de jouer le lendemain du terrible accident qui a coûté la vie de sa petite soeur.

 

Bref, l'effectif était rodé, très complet avec une jeunesse qui laisse présager un bel avenir vert. Mais l'expérience de Cleveland a parlé en Finale de Conférence (1-4). Puis il y a eu cet été semi-meurtrier. Meurtier de voir Bradley transféré à Détroit, meurtrier de voir le musclor Crowder aux Cavs, et surtout accompagné de Thomas, qui a encore du mal a avalé ce départ.

 

Mais derrière, avec Marcus Smart qui avec 3 ans d'exercice à Boston et le plus capé des Verts, on a Gordon Hayward, Marcus Morris, Aron Baynes et bien entendu Kyrie Irving.

 

La jeunesse prometteuse avec Terry Rozier, Jaylen Brown et le rookie Jayson Tatum qui assume déjà de porter le numéro 0 de Bradley. Petite fierté made in France, Guerschon Yabusele a fait ses débuts lors de la pré-saison et a montré de belles choses qui ne demandent qu'à se confirmer. Son attaque est encore à régler. Bref, l'avenir devrait sourire aux Verts cette année encore.

 

 

Bilan : 53  - 29

Classement : 1er de la Conférence Est, 1er de la Division Atlantic

Attaque : 108 points marqués en moyenne , 4ème de la NBA

Défense : 105,4 points encaissés en moyenne, 15ème de la NBA

Meilleur marqueur : Isaiah Thomas avec 28,9 points marqués

Meilleur passeur : Isaiah Thomas avec 5,9 passes par match

Meilleur rebondeur : Al Horford avec 6,8 rebonds par match

Meilleur intercepteur :Marcus Smart avec 1,6 interceptions par match (1er NBA)

Meilleur contreur : Al Horford avec 1,3 contre par match

Meilleur pourcentage : Amir Johnson avec 57,6% de réussite aux tirs

 

 

Meneurs : Kyrie Irving, Terry Rozier, Shane Larkin

Arrières : Marcus Smart, Daniel Dixon, Jabari Bird, L.J Peak

Ailliers : Gordon Hayward, Jayson Tatum, Jaylen Brown

Ailliers-forts : Marcus Morris, Daniel Theis, Guerschon Yabusele

Pivots : Al Horford, Aron Baynes

 

 

PG : Kyrie Irving SG : Marcus Smart  SF : Gordon Hayward PF : Marcus Morris C : Al Horford

 

Gros point fort de ce starting five : un trio de All-Stars : Irving - Hayward - Horford.

 

Brad Stevens a su imposer son jeu, son management et sa lecture du jeu depuis le départ de Doc Rivers qui patine aux Clippers. Les joueurs le respectent et les nouveaux venus ont l'expérience et l'envie de bosser à ses côtés.

 

Irving, champion NBA 2016, aura à coeur de montrer qu'il peut mener une équipe en Finale NBA sans LeBron James. Hayward veut enfin profiter de son envol hors des terres du Jazz. Lors de sa prolongation, l'ancien coéquipier de Rudy Gobert n'a pas montré de signe de satisfaction particulière.

 

Pour Al Horford, son expérience fait mouche. S'il joue toujours au poste de pivot, un poste qu'il n'est pas vraiment taillé pour lui, il saura montrer la voie à une jeune génération qui ne demande qu'à exploser.

 

Quant à Marcus Smart et Morris, le sale boulot sera assuré pour protéger les intrusions adverses. A condition de ne pas jouer chaque soir pour être dans le Top 10 des meilleurs flops de la saison.

 

 

Jeunesse et expérience au programme. La jeunesse de Brown et Rozier a fait plaisir la saison passée. Stevens devra leur faire confirmer leur belle première saison NBA.

 

Pour le tout nouveau Jayson Tatum, numéro 3 de la dernière draft, la pré-saison laisse entrevoir une saison digne d'un bon prétendant au titre de rookie de la saison. A condition qu'il est le temps de jeu nécessaire pour y arriver. Malgré quelques pertes offensives, son physique lui permet de jouer à tous les postes. Une chance pour Boston.

 

Il y a également Aron Baynes. Malgré sa blessure au genou, son retour ne fera que du bien à des Celtics qui manquent de gros bras sous le cercle après le départ de Johnson.

 

Derrière, les petits role players sont là pour assurer les transitions, comme Yabusele ou encore Theis. Stevens a toujours fonctionné ainsi, et rien ne devrait changer sur ce point.

 

 

- Le trio Horford - Irving - Hayward. Un trio totalement inédit pour Boston. Trois talents, trois expériences différentes (un titre NBA, une présence continue en playoffs, un joueur qui a su sortir Utah du vide). Un cocktail pétillant pour Boston.

 

- Brad Stevens. Son arrivée en 2013 posait question. S'il n'a pas réussi lors de sa première année à retrouver les playoffs sans Kevin Garnett et Paul Pierce, et en ayant transféré Rajon Rondo, il a construit le projet vert depuis le début. Danny Ainge s'est chargé de préparer le terrain avec ses nombreux tours de draft. Aujourd'hui, l'effectif a de la gueule pour aller au-delà d'une place de finaliste de conférence.

 

- La jeunesse : Tatum, Rozier et Brown : Boston est allé chercher ses draftés depuis près de 4 ans. Aujourd'hui, Ainge peut les voir briller ensemble.

 

 

- Le secteur intérieur. Trop light encore une fois. Horford fait l'affaire, Baynes est un excellent back-up, mais les gros bras sont rares à Beantown, et le manque d'expérience d'autres big men pourraient jouer de mauvais tours.

 

- Un effectif chamboulé : les fans de Boston ont vu partir Thomas, Crowder et Bradley, mais le banc des Verts s'est séparé de Kelly Olynyk, ou encore de Jonas Jerebko, Johnson, Tyler Zeller et Gerald Green. Tous ses role players avaient une fonction bien précise. Il faudra redéfinir les rôles pour la second unit.

 

 

Face à l'armada des Cavs et ses All-Stars qui arrivent de partout, les Celtics jouent sur un autre terrain : la revanche.

 

Irving voudra prendre sa revanche sur des Cavs qui ont attendu le retour de James, Horford voudra sa revanche de sa finale ratée l'année dernière, et Hayward veut enfin goûter à des finales.

 

Hayward et Irving devront certainement se régler pour assurer leurs rendements de la saison passée, mais la jeunesse sera aussi là pour pousser les Verts vers de nouveaux records offensifs. Smart et Morris devront assurer le gros boulot de Bradley pour blinder la défense.

 

Boston a tous les éléments pour assurer une nouvelle première place à l'Est.

 

 

57 victoires pour 25 défaites et une première place à l’Est.