Blockbuster trade entre les Celtics, les Grizzlies et les Wizards !
Boston vient de frapper un grand coup sur le marché en récupérant Kristaps Porzingis en échange d'un des piliers du groupe, Marcus Smart.
Finalistes de conférence déçus, les Celtics cherchaient du renfort cette intersaison. C'est chose faite avec l'arrivée de Kristaps Porzingis en provenance de Washington. Initialement, le trade prévoyait d'envoyer Malcolm Brogdon aux Clippers, pendant que Marcus Morris faisait ses valises pour la capitale. Mais, l'état de santé du Sixth Man of the Year a fait capoter le deal. Boston a donc trouvé un autre partenaire pour conclure la transaction. Et ce sont les Grizzlies qui se joignent au trade en accueillant le meneur emblématique des C's, Marcus Smart. Dans l'affaire, Boston récupère le pick 25 de Memphis et un premier tour 2024 via les Warriors. En pleine reconstruction, les Wizards réceptionnent Danilo Gallinari, Mike Muscala, Tyus Jones et le pick 35 des Celtics.
Désormais, Boston a huit joueurs sous contrat garanti et frôle déjà la luxury tax. La mission du general manager Brad Stevens pour entourer son noyau de role players s'annonce donc délicate. Par ailleurs, il faudra observer comment le groupe digère le départ de Marcus Smart, le pilier du vestiaire celte. Présent dans la franchise depuis sa draft en 2014, l'arrière était le chef de la défense du backcourt. Un rôle qu'il devra reprendre dans le Tennessee, tout en monitorant Ja Morant dans ses déboires extra-sportifs.
Auteur de sa meilleure saison en carrière avec 23.2 points, Porzingis apporte enfin une réelle menace à l'intérieur chez les C's tout en étant capable d'étirer le jeu grâce à son tir à 3 points (38,5% derrière l'arc cette saison). Un fit évident pour le coach Joe Mazzulla qui pourra aligner le Letton sur les postes 4 ou 5. Enfin, côté Washington, la grande braderie continue. La franchise aurait pu perdre Porzingis cet été sans contrepartie. Dans le deal, DC récupère un meneur gestionnaire de talent, Tyus Jones, qui fait déjà doublon avec Chris Paul. Le management n'a certainement pas terminé d'animer le marché.