Blessé au sternum, Alexis Ajinça ronge son frein

Sur le flanc depuis un choc contre les Rockets mercredi soir, le pivot tricolore Alexis Ajinça a suivi la rencontre de cette nuit contre San Antonio, sur le banc en civil. Une frustration de plus pour la franchise de la Nouvelle Orleans.

Lors d'un contact avec le roc Dwight Howard, l'intérieur français Alexis Ajinça s'est fracturé le sternum. Si des examens supplémentaires sont nécessaires pour connaître la durée d'indisponibilité, cette nouvelle tuile vient s'ajouter à la longue liste des blessures des Pelicans. Ce coup d'arrêt pour le stéphanois est d'autant plus regrettable, qu'en l'absence du titulaire Omer Asik, il avait hérité d'une place dans le cinq majeur depuis trois matchs. Trop souvent oublié sur le banc, Ajinça avait enfin l'opportunité de gagner du temps de jeu. Ce dernier est revenu sur sa blessure sur ESPN.

 

J'ai tout de suite ressenti une douleur. Je reçois en permanence des chocs dans la poitrine en tant qu'intérieur, et je ne m'en plains jamais. Mais là, c'était différent, j'ai immédiatement eu une vive douleur. Je n'arrivais même plus à rester debout, donc je savais que quelque chose clochait.

 

La patience est en général le meilleur moyen de récupérer pour une fracture de ce type. Ajinça est à son tour victime de la malédiction qui règne dans l'effectif de NOLA depuis le début de saison.

 

Il n'y a pas grand chose à faire dans l'immédiat. On me met de la glace et je prends des antidouleurs. C'est frustrant car j'ambitionnais de gagner du temps de jeu. Mais c'est ainsi et je vais voir au jour le jour. J'espère vraiment ne pas être loin des parquets trop longtemps.

 

Avec un temps de jeu réduit cette saison (12 minutes par match), le français cumule 4,4 points et 4,0 rebonds. Des performances en deça de ses standards l'an dernier : 6,5 points et 4,6 rebonds. Le nouveau coach Alvin Gentry utilise Ajinça en sortie de banc et n'a pas daigné tenter une association durable avec Anthony Davis. Entre les forfaits de Quincy Pondexter, Tyreke Evans ou Bryce Dejean-Jones, les différentes blessures de l'effectif ont coûté la bagatelle de 167 matchs à NOLA. A 22 rencontres de la fin, les Pelicans semblent distancés de la course aux playoffs et on perçoit une certaine fatalité chez Alexis Ajinça.

 

C'est difficile de composer avec autant de blessures, mais c'est comme cela depuis que je suis ici. C'est juste un constat. Je n'en connais pas les raisons et nous devons simplement faire avec, en essayant de rester debout et compétitif.