Blake Griffin au buzzer !

Les Clippers ne se sont toujours pas inclinés cette saison. Cette nuit, ils ont pu compter sur un tir au buzzer de Blake Griffin pour s'imposer contre Portland. Les Celtics dominent les Bucks tout comme les Grizzlies, les Pelicans et les Bulls.

Les Clippers n'ont toujours par perdu un match cette saison mais ils n'en sont pas passés loin cette nuit. Les joueurs de Doc Rivers s'imposent 104 à 103 contre les Trail Blazers et cette victoire, ils la doivent notamment au dernier-quart de MVP de Blake Griffin. L'intérieur, en grande forme depuis le début de saison, inscrit 16 points et profite de la faiblesse adverse dans ce secteur de jeu pour permettre aux siens de continuer leur belle série. En première mi-temps, malgré le peu d'impact de leur franchise player, les Clippers mènent au score. Ils profitent de leur rigueur défensive, symbolisée par un DeAndre Jordan (7 points/18 rebonds/3 contres) impérial dans la raquette, mais également de la fluidité de leur jeu offensif. Malgré la perte de Chris Paul et quelques ballons égarés, la circulation est plutôt juste pour cette équipe. Danilo Gallinari (16 points) est très efficace sur ses spots de tirs (malgré un 0/5 à 3-points) qui lui sont dédiés tandis que Patrick Beverley (13 points/7 rebonds) délaisse la construction du jeu à Blake Griffin (25 points/8 rebonds/5 passes) et Austin Rivers. Ce dernier, qui profite de la blessure de Milos Teodosic, pour être titulaire, rentabilise à merveille, son temps de jeu passé sur le parquet (16 points). Les Blazers luttent avec leurs armes. CJ McCollum (23 points/4 passes) et Damian Lillard (25 points/6 passes) sont maladroits mais Jusuf Nurkic (12 points/8 rebonds) est bien dans son match tout comme Al-Farouq Aminu (19 points/6 rebonds). Le score à la mi-temps n'est que 62 à 53 pour les Clippers. Durant le troisième quart-temps, les Blazers vont multiplier les tirs primés pour faire mal à leurs adversaires. Ils prendront l'avantage au score pendant une possession (77/76) mais ne vireront pas en tête avant d'aborder le dernier quart-temps avec seulement un point de débours. C'est là que le show Blake Griffin débute. Aucun joueur de l'effectif de Terry Stotts ne peut arrêter la star adverse. Al-Farouq Aminu est trop léger, tout comme Moe Harkless (13 points), tandis que Jusuf Nurkic est trop lent et a déjà fort à faire avec DeAndre Jordan. Sur le banc, seul Ed Davis (10 rebonds) a le profil pour le gêner mais il n'est pas dans un bon soir. Malgré l'impressionnante facilité du joueur, les Blazers égalisent à 89 partout grâce à plusieurs paniers consécutif d'Al-Farouq Aminu. Ils prennent même l'avantage sur un tir d'Evan Turner (91 à 89). Les prémisses d'une première défaite des Clippers se font ressentir. Alors que le score change de main en permanence et que Damian Lillard passe à côté de son money time, les Blazers peuvent compter sur CJ McCollum, qui inscrit trois lancers-francs et un tir dans le périmètre pour que les siens mènent au score. Il loupe néanmoins un lancer décisif alors que les siens ont l'avantage (102 à 101). En inscrivant un seul de ses lancers (103/101) à cinq secondes du terme de la rencontre, il laisse une chance aux joueurs de Los Angeles de l'emporter. Doc Rivers prend un temps-mort. Blake Griffin inscrit un tir à trois-points et les Clippers sont toujours invaincus cette saison.

 

Les Bucks recevaient les Celtics pour fêter le 50ème anniversaire de la franchise. Pour cet événement, la franchise avait décidé de jouer le match en mode vintage. Tout avait été mis en oeuvre pour que la rencontre retrouve un côté années 1970. Le parquet a été complètement refait, les joueurs de l'équipe portaient les maillots de l'époque et la rencontre devait se terminer par une victoire de cette jeune équipe menée par Giannis Antetokoumpo, meilleur marqueur de la Ligue avant cette rencontre, et digne successeur de Kareem Abdul-Jabbar. Lors des toutes premières minutes, les Bucks prennent l'avantage au score mais ils encaissent un 13 à 0 de la part de l'équipe de Boston et se retrouvent menés 17 à 7. En titularisant Daniel Theis (5 rebonds), Brad Stevens choisit de museler la raquette afin d'éviter de subir la foudre du Greak Freak tout en laissant Aron Baynes apporter de solides minutes face aux remplaçants adverses. Le joueur grec ne pèse que très peu sur son équipe lors de la première mi-temps avec seulement 11 points inscrits. Il noircit tout de même les autres compartiments de la feuille de statistiques. Les autres titulaires de l'équipe se démènent pour que l'écart n'augmente pas lors du deuxième quart-temps. Malcolm Brogdon (15 points/6 rebonds/5 passes) est efficace tandis que Kris Middleton (15 points), malgré quelques loupés aux tirs, est toujours aussi solide. Pour les joueurs de Boston, Al Horford (27 rebonds/9 rebonds) et Kyrie Irving (24 points/7 passes) se démultiplient pour que l'écart soit toujours en faveur de leur équipe. Néanmoins, les joueurs de Jason Kidd reviennent dans le match en fin de première mi-temps et prennent même l'avantage au score à la pause sur un panier de Kris Middleton (44/43). Les deux équipes arrivent avec de meilleures velléités offensives sur le parquet. Pour les hôtes, Giannis Antetokoumpo (28 points/10 rebonds/7 passes) retrouvent de son influence en inscrivant plusieurs tirs dans le périmètre malgré la bonne défense de Jaylen Brown (9 points/10 rebonds). Son équipe va compter jusqu'à sept points d'avance (61/54). Leurs adversaires sont au bord de la rupture. Ils reviennent dans la rencontre grâce notamment à Aron Baynes (12 points/7 rebonds), très en vue face aux intérieurs de Milwaukee, moins puissants que lui. Le score est de 72 à 69 pour les Celtics à l'aune du quart-temps décisif. Terry Rozier (4 points/8 rebonds) et Marcus Smart (8 points) sont sur le terrain et profitent de la faiblesse du banc adverse pour creuser l'écart (83/72). Giannis Antetokoumpo est maladroit. Les joueurs de Milwaukee perdent le fil. Malgré deux tirs primés de Tony Snell (11 points) pour effectuer un rapproché (83/78), le collectif mis en place par Brad Stevens gère ce petit matelas à la perfection. Ils défendent fort et font déjouer leurs adversaires. Ces derniers s'inclinent et ne voulaient probablement pas perdre un tel match. 

 

Alors que les Grizzlies se sont inclinés pour la première fois de la saison contre les Mavericks la veille (qui eux n'avaient pas remporté de rencontre), ils ont pris leur revanche cette nuit en s'imposant 96 à 91. Le match débute fort de la part des Memphies Grizzlies, qui ont envie de faire oublier leur défaite de la veille. Marc Gasol (25 points/13 rebonds), à l'image de son début de saison, est inarrêtable. Sa technique et sa vista font mal à un secteur intérieur de Dallas incapable de lui répondre. Les joueurs de David Fizdale prennent très rapidement un net avantage au score (31/14). A la mi-temps, le constat est consternant, les Grizzlies, malgré un Mike Conley, qui ne brille guère depuis le début de saison, domine ce match (54/35). Alors que l'intérieur espagnol continue de réciter la leçon à Nerlens Noel (5 points/8 rebonds), les Mavs parviennent à revenir au score en jouant small ball. Dennis Smith Jr. (9 points/9 passes), malgré quelques défaillances avec son shoot, distribue bien, tandis que Wesley Matthews (18 points) enchaîne quatre tirs primés consécutifs durant le troisième quart-temps. Le match est complètement relancé. Les Mavs ne sont plus qu'à cinq points. Seul Tyreke Evans (19 points), précieux par son côté all-around, se montre à son avantage durant cette période. Les Mavs enchaînent les tirs primés grâce également à Dirk Nowitzki (14 points/7 rebonds) et JJ Barea (9 points) mais les efforts consentis pour revenir au score se payent face à un Mike Conley clutch en fin de rencontre. Le panier de l'égalisation sera loupé en fin de rencontre par Dennis Smith Jr., auteur d'un désastreux airball. Il aura l'occasion de tenter sa chance à nouveau. 

 

Dans ce duel de mal classé de la Conférence Est, les Bulls l'ont emportés pour la première fois de la saison, face à des Hawks en grande souffrance depuis le début de saison. Les joueurs de Chicago, portés par un Lauri Markannen (14 points/13 rebonds) auteur d'un tir décisif à moins d'une minute du terme de la rencontre, profitent de l'absence de Dennis Schroeder, pour enfoncer les hommes de Mike Buldenhozer. Les Bulls ont notamment remporté la bataille du rebond, à l'image de Markannen, David Nwaba (15 points/11 rebonds) et Robin Lopez (16 points/8 rebonds). Malgré cette domination statistique, les Bulls ne peuvent se contenter de cette seule statistique pour remporter une rencontre. En effet, les joueurs d'Atlanta ont dominé sur certaines séquences. Marco Bellinelli (23 points) a même inscrit un panier pour que les siens mènent 86 à 85. Son équipe ne marquera plus ensuite. Pour Chicago, les satisfactions se nomment également Justin Holiday (13 points/10 rebonds) et Jerian Grant (11 points/7 passes) alors que pour Atlanta, John Collins (13 points) multiplient les performances solides en sortie de banc dans un contexte difficile. 

 

Que ce fut dur ! Les Pelicans ont remporté un deuxième match cette saison ! Privés d'Anthony Davis, ils s'en sont remis à un énorme DeMarcus Cousins (41 points/23 rebonds/6 passes) pour l'emporter (114/106) contre l'ancienne équipe de l'intérieur : les Sacramento Kings. Longtemps, le collectif mis en place par Dave Joerger a complètement fait déjouer cette équipe de New Orleans peu sûré de son jeu. L'apport des remplaçants des Kings s'est révélé très intéressant. De'Aaron Fox, bien que maladroit, est très fort en pénétration tout en distribuant bien le jeu (14 points/5 passes). Il profite du mauvais début de saison de George Hill (6 points/5 passes) pour se montrer à son avantage. Skal Labissiere (11 points) et Kosta Koufos (8 points/8 rebonds) raclent les fonds de tirroir tandis que Bogdan Bogdanovic et Garett Temple inscrivent leurs paniers (10 points chacun). Malgré leur énorme premier quart-temps, remporté 40 à 27, voire leur très bonne première mi-temps (70/56), ils n'ont pu empêché le retour de leurs adversaires, portés par le trio DeMarcus Cousins/Jrue Holiday (20 points/7 passes)et le dernier arrivé Jameer Nelson (18 points/6 passes). Le meneur vétéran, de par son expérience, amène de la stabilité à cette équipe. Néanmoins, cette équipe ne possède aucun ailier de talent et cela pourrait leur poser problème durant de nombreux matchs. 

 

 

Atlanta 86 Chicago 91

Dallas 91 Memphis 96

Boston 96 Milwaukee 89

L.A 104 Portland 103

New Orleans 114 Sacramento 106