Bilan statistique 2021-2022 : Washington Wizards

• Bilan saison NBA     Version originale


• le 9/8/2022 à 11h00
  Par Sylvain Hermer

Alors que la saison NBA est terminée et que la suivante a déjà débuté, il est temps de faire les bilans par équipe sur la saison 2021-2022. Voici celui des Wizards de Washington.

• BILAN COLLECTIF

Bilan : 35-47, 12ème de la Conférence Est
Offensive Rating : 111.1 points marqués sur 100 possessions (21ème)
Defensive Rating : 114.5 points encaissés sur 100 possessions (25ème)
Net Rating : -3.5 (23ème)
Pace : 97.0 (23ème)
Plus grosse série de victoires : 5 (du 5 au 15 novembre)
Plus grosse série de défaites : 8 (du 19 janvier au 1er février puis du 9 au 18 mars)
Nombre de joueurs utilisés : 29
Points : 108.6 points (22ème)
Rebonds : 43.1 rebonds (23ème)
Passes : 25.0 assists (12ème)
Interceptions : 6.4 steals (30ème)
Contres : 5.0 blocks (8ème)
Adresse : 47,2% (5ème)
Adresse à 3 points : 34,2% (26ème)
Adresse aux LF : 78,3% (12ème)
 

• SCORING

Après deux saisons à plus de 30 points de moyenne, Bradley Beal est redescendu en température. Pour la première fois depuis 2015-2016, il n'a pas enregistré de match à 40 points ou plus. L'arrière a des circonstances atténuantes. Une blessure à la hanche contractée en tout début de saison a freiné sa mise en marche. Puis, il y a eu le décès de sa grand-mère, deux passages par le protocole sanitaire, avant qu'une blessure au poignet gauche ne mette un terme définitif à sa campagne. Un gros coup de bambou pour Big Panda qui n'a jamais vraiment trouvé son rythme de croisière. La preuve, son pourcentage longue distance de 30% est le plus faible de sa carrière. Beal a tout de même eu l'intelligence de ne pas trop forcer, pour se transformer en principal playmaker de l'équipe avec 6.6 assists par match.

• REBONDS

Kyle Kuzma s'enlissait depuis deux saisons chez les Lakers. Son déménagement dans la capitale l'été dernier a complètement redoré son blason. Premier lieutenant attitré de Bradley Beal en attaque, il a compilé ses meilleures moyennes en carrière aux rebonds, assists, interceptions et blocks. Utilisé principalement comme finisseur à Los Angeles, Kuzma a montré d'autres facettes de son jeu à Washington. En plus, d'afficher des progrès à la création pour les autres, il a mis la main à la pâte sous les panneaux. Lors de son pic en janvier, il a enregistré 8 double double en 13 matchs pour terminer à 22.5 points et 11.1 rebonds ! Dans la victoire contre le Magic, il s'est goinfré avec 27 points et 22 rebonds, le premier match en 25/20 chez les Wizards depuis un certain Chris Webber en 1997. Quant à ses 22 prises ce soir-là, il faut remonter à Antawn Jamison en 2010 pour retrouver une telle performance.

• PASSES

Si Bradley Beal s'est reconverti en principal créateur pour les Wizards, c'est que le poste de meneur était sinistré à Washington. Entre Spencer Dinwiddie, habitué à créer pour lui plus que pour les autres et Raul Neto trop limité dans un costume de titulaire, les Wizards s'en sont beaucoup remis à Big Panda. Beal a d'ailleurs tapé son career high à la passe avec 17 assists contre les Bulls. Avec la blessure au long cours de son arrière, Washington a décidé de rapatrier d'anciens Wizards. Ish Smith, tout d'abord, via le trade de Montrezl Harrell. Le recordman du nombre de franchises en carrière (13 avec son dernier transfert à Denver) a rempli les minimas à DC avec 8.6 points et 5.2 passes. Coupé par les Spurs mi-février, Tomas Satoransky a lui aussi rejoint les Wizards pour la seconde fois de sa carrière. Le Tchèque a réussi une performance assez remarquable dans la victoire contre le Magic en mars, avec un double double (10 rebonds et 13 assists) sans le moindre point inscrit !

• TRIPLE DOUBLE

Symbole de sa renaissance sous le maillot de Washington, Kyle Kuzma a enregistré le premier triple double de sa carrière dans la victoire contre Brooklyn : 15 points, 13 rebonds et 10 passes. Autre première chez les Wizards l'an dernier, le TD réalisé par Spencer Dinwiddie. Le guard n'avait jamais atteint les 10 rebonds lors de son passage chez les Nets. C'est chose faite avec DC dans la victoire au panache sur le parquet des Sixers : 14 points, 12 rebonds et 10 assists. L'un des rares faits d'armes de Dinwiddie dans la capitale. Revenu à la compétition après une année blanche, il n'a jamais retrouvé son niveau entrevu à Brooklyn. Ses performances en dents de scie et sa réussite très suspecte (37,6%) ont poussé les dirigeants à la transférer à la trade deadline contre Kristaps Porzingis.