Bilan 2018-2019 : Washington Wizards, le mauvais sort s'est abattu sur la capitale

Alors que la saison NBA est terminée et que la suivante va bientôt commencer, il est temps de faire les bilans par équipe sur la saison 2018-2019. Aujourd’hui, place aux Washington Wizards.

 

La rédaction d’Inside Basket avait pronostiqué une belle saison des Wizards, 46 victoires pour 36 défaites. Les Sorciers terminent l’exercice 2018-2019 avec seulement 32 wins au compteur et la barre symbolique des 50 défaites atteinte.

 

 

Meneurs : John Wall, Tomas Satoransky, Chasson Randle, Gary Payton II

Arrières : Bradley Beal, Austin Rivers, Jordan McRae, Ron Baker, John Benkins

Ailliers : Otto Porter Jr, Kelly Oubre Jr, Trevor Ariza, Wesley Johnson, Devin Robinson, Troy Brown

Ailliers-fort : Jabari Parker, Bobby Portis, Jeff Green, Sam Dekker, Okaro White

Pivots : Thomas Bryant, Ian Mahinmi, Dwight Howard, Jason Smith

 

 

Classement : 11ème de la Conférence Est

Attaque (Off Rating) : 110.2 (15ème NBA)

Défense (Def Rating) : 112.9 (27ème NBA)

Meilleur marqueur : Bradley Beal avec 25.6 points par match

Meilleur rebondeur : Bobby Portis avec 8.6 rebonds par match

Meilleur passeur : John Wall avec 8.6 caviar par match

Meilleur intercepteur : Otto Porter Jr avec 1.6 ballons volés par match

Meilleur contreur : Thomas Bryant et John Wall avec 0.9 block par match

Meilleur pourcentage : Thomas Bryant avec 61.6% de réussite

 

 

De belles promesses à une immense désillusion. Les joueurs de la Capitale s’étaient armés à l’intersaison pour passer un palier, enfin, et grandir autour du backcourt John Wall - Bradley Beal. Des paris avaient été tentés avec Dwight Howard et l’expérimenté Jeff Green notamment pour renforcer un roster en manque d’âme. Pourtant, dès le départ tous les choix de l’été se sont avérés inefficaces. 9 défaites en 11 matchs et un collectif qui tire la langue… Les voyants étaient dans le rouge dès le mois de décembre. C’est alors que la saison des Wizards s’est transformée en chemin de croix après la décision de son franchise player John Wall, de passer sur le billard pour soigner son talon. La suite est connue, Johnny aggrave sa blessure et assombrit un peu plus l’avenir de sa franchise. Sans parler du jeu, porté par un Bradley Beal absolument stratosphérique, le grand ménage est opéré à Washington. Au revoir les espoirs autour d’Otto Porter et Kelly Oubre Jr, bonjour le tanking et la reconstruction. DC conclut sa saison sur 10 défaites lors des 12 dernières rencontres, une saison donc à oublier mais qui sonne tout de même l’heure des changements en profondeur pour les Sorciers.

 

 

Enlever le goût de l’amertume dans les bouches des fans des Wizards n’a pas été chose facile cette saison. La rédaction a toutefois retenu deux moments où les sourires ont été redessinés sur leurs visages. Le premier se passe à Londres, face aux Knicks dans le cadre du Global Game. Le 17 janvier dernier, le jeune pivot (21 ans) obtient un goal tending à moins d’une seconde du terme pour offrir une bouffée d’air frais à toute la DC Family.

Le second moment concerne l’homme qui a pris la franchise sur ses épaules après la blessure de John Wall. Bradley Beal. Sa deuxième partie de saison courageuse et sans faille méritait d’être citée. Un mois de février à 30.9 points de moyenne, un de taux de réussite en grosse hausse et un réel leadership émergeant au coeur d’un marasme très mal géré par les têtes pensantes de la franchise.

 

 

Nous en avons déjà parlé plusieurs fois dans ce papier, la blessure de John Wall a été le cadeau de Noël empoisonné pour les Wizards. L’aggravation de sa blessure après une glissade chez lui a définitivement douché les espoirs de la franchise. Rappelons-le, le meneur sera payé la saison prochaine 38,1M$ puis le salaire dépassera les 40,2M en 2020 pour atteindre 47,3M deux ans plus tard. De quoi donner des maux de têtes sévères aux dirigeants pour tenter de relancer une reconstruction viable.

 

 

- Bradley Beal. Nous l’avons dit, l’ancien Gator a parfaitement tenu son rôle tout au long de la saison. Avec davantage de responsabilités, Beal a montré l’exemple en matière d’engagement et fera figure de taulier pour encadrer la jeune garde en approche. L’arrière signe une ligne de stat très solide, 25.6 points à 47.1% de réussite, 5.5 passes et 5 rebonds par match

 

- Thomas Bryant. Le joueur qui ne devait être qu’une rotation de fond de banc derrière Dwight Howard et Ian Mahinmi a éclos et s’est imposé en tant que titulaire dans un secteur intérieur en perdition. Imposant, énergique et en constante progression, il s’est montré très efficace lorsqu’on lui passait le ballon. Une saison 10.5 points et 6.3 rebonds en 20 minutes de moyenne et un beau contrat en poche, le 42ème pick de la Draft 2017 pourrait avoir davantage de responsabilités la saison prochaine.

 

- Exit Otto Porter Jr. Si l’on devait ressortir un point moins négatif que les autres concernant le cas John Wall, c’est bien le départ d’Otto Porter vers les Bulls. Move Intéressant financièrement et loin d’être déroutant sportivement au vue du rendement de l’ailier (12.6 points et 5.6 rebonds de moyenne avant son trade).

 

 

- Blessure de John Wall

 

- Reconstruction compliquée. L’énorme contrat de son meneur va contraindre Washington a faire des manoeuvres malines et très réfléchies maintenant que le tanking n’est moins favorisé lors de la lottery.

 

- Quel management pour l’avenir ? Sans GM de métier, les Wizards s’engagent dans une phase importante sans être férocement armé. Tommy Shepard a montré quelques signes encourageants durant la draft, sera-t-il conforté dans sa position de GM en interim ?

 

 

Une saison 2018-2019 à mettre dans les cartons et à oublier rapidement. Les playoffs ne seront plus d’actualité dans la Capitale la saison prochaine mais la magie pourrait scintiller au bout de la baguette de Scott Brooks (ou un autre coach). Rui Hachimura et Admriral Schofield auront de la place pour se développer entouré de Bradley Beal, Thomas Bryant et un socle de joueurs d’expérience.