Bilan 2017-2018 : Golden State Warriors

Alors que la saison NBA est terminée et que la suivante est déjà débutée, il est temps de faire les bilans par équipe sur la saison 2017-2018. Voici celui des Golden State Warriors.

 

En début de saison, Inside Basket prévoyait 66 victoires pour les Warriors. Nous avons un peu surestimé l'équipe, ou plutôt sa résistance aux blessures puisque c'est sans doute celles-ci qui leur ont couté quelques victoires. Au final, Golden State signe une seconde place avec "seulement" 58 victoires, juste derrière les Rockets. Après tout, on ne peut pas signer le meilleur bilan all-time chaque année ! 
 

 

 

Meneurs : Stephen Curry, Shaun Livingston,Quinn Cook

Arrières : Klay Thompson, Nick Young, Patrick McCaw

Ailiers : Kevin Durant, Andre Iguodala,Omri Casspi

Ailiers-forts : Draymond Green, Chris Boucher

Pivots : JaVale McGee, Zaza Pachulia, Jordan Bell, Damian Jones, Kevon Looney, David West

 

 

Classement : 2ème à l'ouest, champion de la Pacific Division

Attaque : 113.5pts marqués par matchs / 1er de la NBA

Défense : 107,5pts encaissés par matchs / 18ème de la NBA

Meilleur marqueur :  Kevin Durant et Stephen Curry : 26.4 points par match

Meilleur rebondeur : Draymond Green : 7.6 rebonds par match

Meilleur passeur : Draymond Green : 7.3 passes par match

Meilleur intercepteur : Stephen Curry : 1.6 interception par match

Meilleur contreur : Kevin Durant : 1.8 contre par matchs

Meilleur pourcentage : Javale McGee et Jordan Bell : 62% de réussite

 

 

On s'attendait à une nouvelle saison record pour les Warriors mais rien n'est facile en NBA. Cette année encore plus que d'habitude, Golden State était LA cible à abattre pour toutes les autres équipes de la NBA qui ont sorti les griffes face aux Warriors.

 

Steve Kerr a dû composer toute la saison avec son effectif, certes riche, mais rarement au complet. Draymond Green (12 matchs), Klay Thompson (9 matchs), Kevin Durant (22 matchs) et surtout Stephen Curry (31 matchs) on tous passé énormément de temps à l'infirmerie cette saison. Pour couronner le tout, d'autres membres de l'équipe ont aussi connu des soucis physiques, celà n'a pas suffit à la malédiction de frapper les titulaires. Au final, Nick Young est le seul joueur à atteindre les 80 matchs joués en saison dans ce roster. 

 

Mais grâce à la polyvalence de ce groupe et la possibilité pour la plupart des joueurs de Kerr de pouvoir passer d'un poste à l'autre (switcher), Golden State finit tout de même cette saison à la première place en nombre de points marqués. Contrairement aux exercices précédents, les Warriors ne sont que 18ème en défense. Ils finissent cependant second au classement à l'Ouest derrière des Rockets survitaminés cette année.

 

 

Chose inattendue en début de saison, c'est au premier tour des playoffs que se croisent les Warriors et les Spurs cette année. La bande à Kawhi Leonard (évidemment absent) et Tony Parker aura beau se démener, ce n'est qu'avec une seule victoire qu'ils boucleront ce tour ; 4-1 pour Golden State qui affrontera les Pelicans qui viennent de sweeper les Blazers. 

 

Les quelques jours de repos de plus de New Orleans ne suffiront pas à combler l'écart entre les deux formations. Golden State giffle les Pels de 22 points d'entrée de série et enfonce le clou en gagnant le match 2. La réaction au match 3 des Pelicans (victoire 118-92) ne suffira pas pour lancer un vent de révolte chez les Piafs qui s'inclinent aux deux matchs suivants. Finalement, les Pelicans n'auront pas résisté plus longtemps que les Spurs.

 

La finale de Conférence 2018 est pour beaucoup La véritable finale NBA tant Rockets et Warriors sortent du lot et la Conférence Est est à la ramasse. La série poussera les deux équipes dans leurs derniers retranchements et dans un formidable match 7. Golden State s'en sort finalement, certains diront grâce à la blessure de Chris Paul, mais les Warriors ont eu eux aussi leur lot de blessures et c'est un paramètre sur lequel il faut savoir compter. James Harden s'incline en finale de Conférence mais sera récompensé par un trophée de MVP de la saison... Pas vraiment la récompense dont il rêvait.

 

On assistera donc à une quatrième finale consécutive entre les Rockets et les Cavaliers. Mais celle-ci est plus déséquilibrée que jamais. LeBron James n'a pas un Kyrie Irving pour l'épauler cette fois et Kevin Love ne fait pas pencher la balance à l'est. Les Warriors sweepent les Cavs dans cette finale et mettent fin au LeBron Show à Cleveland puisque le King jouera désormais à Los Angeles, chez les Lakers.

 

Un titre de plus pour les Warriors au terme d'une saison mouvementée, sans doute le titre le plus dur pour la bande à Curry. 

 

 

Le match 7 contre les Rockets en finale de Conférence. Jamais Golden State n'aura été si proche de la sortie cette année. La blessure de Chris Paul a bien sûr aidé les Warriors mais c'est sur le terrain qu'ils sont allés chercher cette victoire face aux 32pts de James Harden. Durant répliquait avec 34 pions, bien aidé par les 27 et 10 passes décisives de Curry. Les deux MVP sauvent les leurs et filent vers la finale dans cette victoire 101 à 92. 

 

 

La blessure de Stephen Curry en mars. Même quand on a Kevin Durant et d'autres All-Stars dans son équipe, perdre un MVP et sans doute le meilleur shooteur de l'histoire doit mettre un coup au moral. La blessure de Curry lui fera manquer une trentaine de matchs durant lesquels ses coéquipiers feront bien plus que sauver les meubles heureusement. 

 

 

L'effectif a prouvé tout au long de la saison que sa profondeur était sans égale. Steve Kerr a pu combler les trous après chaque blessure en piochant dans son vivier de joueur. Klay Thompson et Draymond Green ont montré cette année qu'ils pouvaient encore progresser et toute l'équipe a encore largement le niveau offensif pour garder sa place de meilleure attaque de la Ligue.

 

 

L'effectif est fragile à force d'accumuler les longues séries de Playoffs. La défense des Warriors a baissé en qualité cette année même si elle a retrouvé de sa superbe en playoffs. Le smallball est peut-être vieillissant ou alors les autres équipes ont su s'adapter aux Warriors mais la suprémacie des Californiens semble un peu moins évidente cette année... même si de nouveaux venus dans l'effectif devraient redonner un coup de boost à Golden State. 

 

 

Golden State est encore champion et il faut chercher la petite bête pour lui trouver des faiblesses. Les Rockets avaient l'effectif pour faire champion dans la plupart des exercices passés mais même eux n'ont rien pu faire face à l'armada californienne. 

Golden State vieillit, se fragilise, mais sait toujours s'adapter à la concurrence toujours en évolution... Les Warriors s'améliorent toujours grâce aux choix tactiques du staff et aux belles signatures qui viennent chaque année renforcer l'équipe.