Bilan 2015-2016 : New Orleans Pelicans

Alors que la saison NBA est terminée et que la prochaine a déjà débuté, il est l'heure de faire les bilans pour chaque équipe. Aujourd'hui, nous allons parler des Pelicans. Rassurez-vous, ce ne sera pas long.

 

48 victoires pour 34 défaites. Pas notre meilleure prédiction, on vous le concède. (Notre preview à lire/relire ici)

 

 

Meneurs:  Jrue Holiday, Ish Smith (parti à Philly), Norris Cole (venu de Miami), Toney Douglas

Arrières:  Eric Gordon, Bryce Dejean-Jones*

Ailiers:  Tyreke Evans, Quincy Pondexter, Luke Babbitt, Dante Cunningham, Alonzo Gee

Ailiers-forts:  Anthony Davis, Ryan Anderson

Pivots:  Ömer Asik, Alexis Ajinça, Kendrick Perkins

 

 

Bilan:  30 victoires, 52 défaites

Classement: 25èmes de NBA, 12èmes de la conférence Ouest, 5èmes de la division Southwest

Attaque: 102.7 points marqués par match (13èmes de NBA)

Défense: 106.5 points encaissés par match (26èmes de NBA)

Meilleur Marqueur:  Anthony Davis avec 24.3 points par match

Meilleur Passeur:  Jrue Holiday avec 6.0 passes par match (Tyreke Evans et Tim Frazier n'ayant pas joué assez de matchs)

Meilleur Rebondeur:  Anthony Davis avec 10.3 prises par match

Meilleur Intercepteur:  Jrue Holiday avec 1.4 interceptions par match

Meilleur Contreur:  Anthony Davis avec 2.0 contres par match

Meilleur Pourcentage: Ömer Asik avec 53.3% de réussite globale.

 

 

L'an dernier, les Pelicans se qualifiaient en playoffs aux dépends du Thunder, un peu à la surprise générale. Malgré le sweep subi face aux Warriors, ils restaient sur une très bonne dynamique. Avec un effectif somme toute similaire et l'arrivée d'Alvin Gentry en tant que head coach, on attendait une bonne surprise du côté de la Nouvelle-Orléans cette saison. Malheureusement pour eux, celle-ci fut cauchemardesque à tous les niveaux. Après les 12 premiers matchs et 11 défaites au compteur, les espoirs sportifs se sont rapidement éteints. La suite ne sera pas plus reluisante. La faute aux blessures, en grande partie. Anthony Davis a ainsi manqué 21 matchs. Eric Gordon, 37. Jrue Holiday, 17. Quant à Tyreke Evans, il n'aura pu participer qu'à 25 petits matchs. A tel point qu'en milieu de saison, compte tenu des absences sur les lignes arrières, Alvin Gentry se proposait de faire jouer ses cinq pivots à la fois.

 

Une fois l'enjeu disparu, on aurait pu penser que la franchise de Louisiane se laisserait gagner par la tentation du tanking. A la surprise générale, leur engagement et leur courage leur a permis de décrocher une trentaine de victoires. Il est cependant difficile de juger de l'impact des performances individuelles ou du coaching dans un tel contexte sportif. Hors terrain, le décès de la femme de Monty Williams (l'ancien coach de l'équipe) a beaucoup affecté les joueurs. Pendant la dernière intersaison, ils ont également eu à déplorer la perte de l'un des leurs : Bryce Dejean-Jones, dans des circonstances tragiques. A croire que le sort s'acharne...

 

 

 

-  Après deux saisons polluées par les blessures, le physique de Jrue Holiday a tenu. Sixième homme pendant la majeure partie de l'année, il a montré par bribes qu'il pouvait revenir à son meilleur niveau. Quand on sait qu'il a les capacités pour devenir un All-Star...

-  Anthony Davis a montré de beaux progrès au cours de la saison passée. De plus, il a récemment prolongé son contrat de 5 ans, contre la modique somme de 145 millions de dollars. Enfin, son opération à l'épaule met fin à une blessure qui le gênait depuis trois ans. S'il n'était pas à 100% depuis le début de sa carrière, on plaint les raquettes adverses.

 

 

 Le chat noir qui sévit au-dessus du Smoothie King Center. Voire le cimetière indien en-dessous. 

-  Eric Gordon n'a jamais vraiment démarré sa saison. Tout comme Tyreke Evans, leurs genoux soulèvent trop d'interrogations et leur état physique empire de saison en saison. 

-  Le manque de profondeur de l'effectif. Celui-ci ne comporte notamment aucun ailier naturel en son sein...

 

 

 

C'était une année charnière pour les Pelicans. Après une première apparition en playoffs l'an dernier, on devait les voir s'envoler et atteindre les places d'honneur de la Conférence Ouest. Avec un joueur hors-norme comme Anthony Davis, cet objectif devrait être le minimum syndical. Finalement, c'est une année de perdue pour l'équipe de Unibrow. Ainsi, il semblerait que Davis veuille vraiment ressembler à Kevin Garnett. Un joueur extraordinairement doué dans une franchise moribonde, incapable de l'entourer de lieutenants fiables. Le mono-sourcil est encore jeune, mais attention à ne pas gâcher ses meilleures années. De celle-ci, en tout cas, on ne retiendra rien.