Avery Bradley regrette-t-il d'avoir signé son contrat avec Boston
Avery Bradley était heureux de prolonger aux Celtics, mais vu les explosions financières de la NBA, l'arrière des Verts regretterait certainement d'avoir choisi la sécurité de son poste à Boston.
Qui aurait pu prévoir l'ascension en silence d'Avery Bradley chez les Celtics ? En profitant au début de sa carrière de l'absence prolongée de Rajon Rondo, Avery Bradley a montré toute sa valeur de défenseur méthodique, mais aussi son sens de l'attaque qu'il a su patiemment développer au fil des années.
Derniers vestiges de l'apprentissage Kevin Garnett - Paul Pierce des années 2010, Avery Bradley est une des figures centrales des Verts depuis plusieurs saisons maintenant. Pour sa cinquième année en NBA, l'ancien pensionnaire de Texas tourne à 14,9 points (44%, 37% à 3pts), 2,6 rebonds, 2,1 passes et 1,6 interception en 33 minutes de jeu. Au cours de l'été 2014, il a obtenu un contrat de quatre ans pour 32 millions de dollars, mais au vu de son impact et de son rôle chez les Verts, le contrat semble en dessous des prétentions de l'arrière de Boston. Aussi, le Boston Globe rapporte qu'Avery Bradley a changé d'agent. En effet, il a viré Mitchell Butler pour Rob Pelinka, qui représente notamment les intérêts de Kobe Bryant.
D'après Gary Washburn, Bradley ne serait pas content de son contrat actuel lorsque ce dernier se compare à des joueurs comme Khris Middleton (70 millions sur 5 ans), Gordon Hayward (61 millions sur 4 ans) ou encore le célèbre gros contrat au chantage de Tristan Thompson (82 millions de dollars sur 5 ans). Mais rappelons aussi que si de tels contrats ont vu le jour l'été dernier, c'est grâce à la vente pharaonique des droits TV (24 milliards de billets sur 9 ans). Selon les insiders du Boston Globe, Bradley estimerait que ses anciens agents n'ont pas su le conseiller comme il faut et notamment le prévenir que le salary cap allait exploser au cours de l'été 2016. Ainsi, Bradley aurait pu être unrestricted free agent et signer un plus gros chèque avec Beantown.
Pour le moment Avery Bradley ne laisse pas transparaître une quelconque frustration financière sur le terrain et Boston en profite à merveille puisque le Top 4 de la Conférence Est n'est pas si loin. Il faut toutefois relativiser car la porte de sortie de Top 8 pour les playoffs n'est loin non plus.