Al Jefferson prêt à se sacrifier pour finir à Charlotte
Après une série épique en sept matchs contre le Heat, les Hornets sont désormais en vacances et doivent se pencher sur la free agency de cet été.
Plusieurs éléments clés de l'ossature de Charlotte seront free agents cet été : Nicolas Batum, Marvin Williams, Courtney Lee et le vétéran Al Jefferson. Ce dernier a déjà fait savoir qu'il comptait re-signer aux Hornets l'an prochain et même finir sa carrière en Caroline du Nord. En l'espace de deux saisons, le statut de l'intérieur a complètement changé. Franchise player en 2014, deuxième option offensive en 2015, Big Al s'est mué en sixième homme de luxe cette saison. Une vilaine blessure au genou droit l'a privé d'une quarantaine de rencontres. En son absence, Cody Zeller, plus mobile et meilleur défenseur, a gagné sa place de titulaire. Avec 10,8 points et 6,3 rebonds en sortie de banc, le rôle de réserviste convient à Jefferson. L'intérieur a déclaré au Charlotte Observer :
Cela ne me fait rien de sortir du banc, si cela donne plus de chances à l'équipe de gagner. Il n'y a pas de meilleur endroit pour moi et j'aimerais finir ma carrière ici. Nous avons un excellent groupe de gars qui veut gagner et souhaite jouer dans le bon sens. Je serais ravi de rempiler avec ce groupe. Nous avons acquis de l'expérience et sachant ce qu'il faut faire pour gagner nous aurons de meilleures chances l'an prochain.
A 31 ans, Jefferson peut espérer signer le dernier gros contrat de sa carrière. Mais, il a également déclaré au journaliste Rod Boone qu'il ne se lancerait pas à la course au gros chèque. Un point crucial pendant les négociations qui s'annoncent cet été. En leader intérieur de la seconde escouade, Big Al se révèle d'une grande utilité. Sa science du jeu au poste bas est une excellente alternative au small ball. Par ses feintes et son placement, il a souvent mis en difficulté Hassan Whiteside lors des playoffs. Si le vétéran ne se montre pas trop gourmand avec la franchise, il devrait logiquement revenir sous les mêmes couleurs le prochain exercice. Avec 13,5 millions de salaire cette année, Big Al devra forcément faire un sacrifice financier, plus en adéquation avec son nouveau rôle.