Aaron Gordon a appuyé là où ça fait mal !
En matraquant physiquement les ailiers du Heat dès le premier quart-temps, Aaron Gordon a apporté l'étincelle nécessaire vers la victoire.
Au repos depuis plus d'une semaine après leur sweep sur les Lakers, on pouvait craindre un manque de rythme chez les Nuggets pour entamer le Game 1. En quelques minutes, Aaron Gordon a chassé ces doutes. Ultra dominant dès le coup d'envoi, il a martyrisé le frontcourt adverse en scorant 12 de ses 16 points dans le premier quart-temps. Plus grand et plus puissant que Caleb Martin ou Max Strus, Air Gordon a puni systématiquement les switchs défensifs floridiens pour propulser les Nuggets dans une orbite idéale. Conscient de son avantage physique, Gordon a exploité au maximum ces mismatchs :
C’est notre jeu. Quand on repère un mismatch, on l’exploite et on continue de le faire tant que ça fonctionne. J’ai pris ce que la défense m’offrait. J’ai simplement profité de mon physique. J’ai essayé de foncer tête baissée, d’atteindre la raquette, d’éviter les fautes offensives et de donner le ton à notre équipe. Je ne joue pas pour récolter des louanges, je joue pour gagner. Je me fiche de marquer 50 points ou 0 tant que je peux impacter le match et le remporter.
Mais, l'impact d'Aaron Gordon ne s'arrête pas là. Intraitable défensivement, il s'est également occupé par séquences du dossier Jimmy Butler. La star floridienne est très loin de son rendement habituel en playoffs avec 13 points à 6/14 aux tirs. Le coach Michael Malone ne s'est pas trompé dans le vestiaire en remettant la chaîne du défenseur du match (une tradition à Denver en cas de victoire) à Gordon.
Il fait beaucoup de sale boulot pour nous et la plupart du temps, il n'a pas le crédit qu'il mérite. Ils ont switché tôt dans le match et j'ai senti qu'il était vraiment plus grand pour scorer dans la raquette et finir vers le cercle. Nous parlons toujours de Nikola qui incarne la culture des Nuggets, mais je pense qu'Aaron Gordon est un excellent exemple de quelqu'un qui est vraiment altruiste. Il a compris qu'avec le retour en bonne santé de Jamal et Michael, que son rôle allait changer. Il ne s'en est jamais plaint une seule fois. Il a adopté ce rôle dès le premier jour de cette saison et il joue à fond, qu'il s'agisse de défendre sur Karl-Anthony Towns, Kevin Durant, LeBron James et maintenant évidemment de stopper un gars comme Jimmy Butler.