A la free agency, Bruce Brown veut privilégier le sportif au business
Fort d'une campagne de playoffs éblouissante, Bruce Brown a l'occasion de ramasser un gros chèque cet été s'il décide de quitter les Rocheuses.
Arrivé en toute discrétion l'été dernier à Denver, Bruce Brown s'est acclimaté vitesse grand V au collectif de Michael Malone. Le sixième homme rêvé, capable de tout faire des deux côtés du parquet. Déjà à l'aise en saison régulière avec 11.5 points, 4.1 rebonds et 3.4 passes, Brown a fait encore plus fort sur sa campagne de playoffs en dépassant les 12 unités à 51,1% de réussite. Ses paniers clutchs lors des Game 4 et 5 des finales NBA ne sont pas passés inaperçus chez un joueur habitué aux tâches de l'ombre. Son profil sera forcément très convoité lors de la prochaine free agency. Brown dispose d'une player option cet été de 6,8 millions. S'il décide de tester le marché, il n'aura pas de mal à trouver un deal plus lucratif dans une autre franchise. Pourtant, son départ du Colorado est loin d'être évident. Après la célébration du titre, l'arrière a été interviewé par Mike Singer du Denver Post. Et le projet sportif des Nuggets lui convient parfaitement :
Je veux rester. On célèbre les Finales. On célèbre la victoire. C'est la raison pour laquelle on joue en NBA, gagner au plus haut des niveaux. C'est le fit parfait pour moi. L'argent ne fait pas tout. L'argent viendra. Donc, je ne m'inquiète pas pour le moment.
En toute logique, Brown devrait décliner sa player option. Par conséquent, Denver perdra les bird rights sur son joueur et ne pourra lui proposer qu'une augmentation de 20% par rapport à son salaire actuel, soit un deal de 7,8 millions par an. Pour le journaliste Bobby Marks d'ESPN, des prétendants proposeront au moins leur Full Mid Level Exception de 12,2 millions. Une fois devant ce type de contrat, Brown continuera-t-il à privilégier le sportif au détriment du business ? La réponse lui appartient. Une option pour Brown serait de signer un contrat d'un an pour 7,8 millions à Denver puis négocier l'été suivant un deal lucratif sur le long terme. Une voie empruntée par Bobby Portis au sortir du titre des Bucks en 2019.