5 raisons de voir les Cavaliers Champions

Première équipe à s'être qualifiée pour la suite de ces Playoffs, la bande à LeBron James a autant impressionné que déçu dans sa série face à Boston.

La logique de ce premier tour de Playoffs entre les Boston Celtics et les Cleveland Cavaliers a été respectée. Les joueurs de l'Ohio se sont imposés 4-0 au terme d'une série simple et rapide en apparence. Mais dans les faits, ce fut beaucoup plus compliqué que cela, la faute notamment à des C's bien décidés à ne pas se faire humilier, comme le 3 mars dernier en saison régulière (défaite 110 à 79). Du coup, de nombreuses interrogations se sont soulevées autour des Cavs. À commencer par la plus évidente : Peuvent-ils l'emporter cette saison ? ISB a cinq raisons de le croire : 

 

 

On pourrait résumer ce premier arguments au joueur concerné : LeBron James. Dans n'importe quelle équipe NBA, l'ancien Heat serait une plus-value inestimable et donc une vraie chance de titre. Et il n'a assurément pas digéré la dêfaite de la saison dernière, en finale face aux Spurs. Autant dire que le Roi mettra tout en oeuvre afin de reconquérir son trône.

 

 

Avec ses crossovers déroutants et ses shoots insolents, il est injouable en ce moment. San Antonio a subi ses foudres en saison régulière (57 points !) et peut en témoigner ! On n'a pas parlé de Kyrie pour le titre de MVP, sans doute parce qu'il n'a pas la barbe de Harden, les muscles de LeBron, la folie de Westbrook ou la baraka de Curry... Mais très peu ont joué au niveau d'Irving. Bon nombre d'observateurs pensait qu'il s'éclipserait à l'arrivée de LBJ, mais il a cela n'a pas du tout était le cas. Il est resté le maître à jouer de Cleveland et a enchaîné les cartons offensifs. Il est clairement l'homme-fort des Cavs. 

 

 

4-0 face aux Celtics. Les Cavs arriveront logiquement plus frais que leur futur adversaire dans ce deuxième tour. Les Bulls auront, quoiqu'il arrive, joué au moins un match de plus. Cela peut paraître anodin, mais après 82 matchs en saison régulière et des prolongations en Playoffs, la fatigue commence sérieusement à se faire sentir. 

 

 

L'équipe de Cleveland n'a pas été construite pour s'inscrire dans la durée. Il n'y a qu'à voir le nombre de free agents, avec ou sans restriction, après ces Playoffs. La continuité dépend du résultat de cette saison. Il faut donc gagner... vite ! Le compte à rebours est lancé. 

 

 

Tout est dit dans le titre. Hormis un titre de champion de la Conférence Est, obtenu en 2007, et quatre de champion de la Division Centrale, les Cavs n'ont rien eu à accrocher au porte-bannière de leur salle. A rectifier donc...

 

 

Tout cela est bien élogieux, mais Cleveland a aussi ses failles !

 

 

La dernière mauvaise nouvelle vient de la blessure de Kevin Love dans le Game 4 face à Boston. Du coup, les Cavs se voient privés des 16 points de moyenne de l'intérieur pour deux à trois semaines au moins. Quand on sait que Tristan Thompson en met moitié moins et qu'il attire peu les défenses, cette absence de luxe dans le Big Three risque de coûter cher. 

 

 

Quand on possède LeBron James dans son équipe, on a souvent tendance à s'en remettre à lui. Normal nous direz-vous. Mais n'est-ce pas ce qui a causé la perte de Miami la saison dernière ? Le Big Three (ou Four, si on y comprend Ray Allen) s'était transformé en Big Two, voire Big One tant Wade peinait à se montrer dans les derniers matchs. Le risque, déjà existant, à Cleveland est le même et en finale, si finale il y a, cela ne passera pas. 

 

 

Le meilleur exemple est J.R. Smith. En dessous de tout depuis le début des Playoffs, l'arrière n'a brillé que par son expulsion, après un coup volontaire sur Jae Crowder, lors du dernier match à Boston. Sans un collectif à la hauteur, les Cavs ne pourront pas y arriver et l'attitude de leur arrière ne permet pas du tout d'avoir une bonne entente sur le terrain. Quoiqu'il en soit, Smith confirme ce que bon nombre pensent de lui; s'il est un bon joueur de saison régulière, par la suite, il a tendance à se liquéfier. 

 

 

Cleveland a des champions NBA dans son effectif : James, Marion, Perkins, Miller ou encore Jones. Problème, mis à part le premier les autres ne sont que très peu voire pas sur le terrain. Les Cavs ne devront donc leur salut qu'aux moins expérimentés en cas de victoire finale. Cela sera-t-il suffisant ? 

 

 

Avant de rêver au titre de champion, il va falloir passer l'épreuve des Bulls! Et face à la bande à D. Rose, c'est loin d'être gagné !