- 5. Kobe Bryant
On n'entrera pas dans un énième débat sur la place de Kobe Bryant dans l'histoire de la NBA. Mais force est de constater que le Black Mamba est vraiment bien mal embarqué cette année. Personne ne peut affirmer qu'il retrouvera ou non son efficacité sur le terrain. Ce qui est sûr, c'est que même s'il revient à niveau de MVP, les Lakers auront du mal à retourner au sommet de la NBA.
Après avoir perdu Andrew Bynum et Dwight Howard dans la foulée, KB24 doit faire une croix sur son plus précieux allié depuis Shaquille O'Neal. Sans Pau Gasol, on a du mal à imaginer les Angelenos au top. Les plus optimistes parieront sur le rookie Julius Randle, le vieux Carlos Boozer, l’incontrôlable Nick Young ou l'irrégulier Jeremy Lin... Mais sérieusement, avec Steve Nash, meneur de jeu quadragénaire, et l'absence de vrai pivot dans l'équipe (n'en déplaise à Jordan Hill et Robert Sacre), le sixième titre de Kobe est inimaginable. D'autant que le salaire de l'arrière plombe complètement l'équipe qui n'a plus beaucoup de solution pour rebondir.
- 4. Carmelo Anthony
C'est peut-être le meilleur scoreur actuel mais scorer n'est pas gagner ! Carmelo Anthony était déjà trop seul l'an dernier mais le plus gros renfort qu'il a eu cette année ne pourra pas l'aider sur le terrain. Phil Jackson a pris les rênes des Knicks mais mis à part la nomination de l'inexpérimenté Derek Fisher pour coacher l'équipe, il n'a pas fait grand chose. On pourra certes dire que l'essentiel est fait puisque la priorité était de prolonger Melo... Mais la franchise de Big Apple est encore plus mal embarquée qu'avant. Tyson Chandler est parti et Samuel Dalembert ne pourra pas le remplacer. Il manque à Carmelo un joueur qui pourrait l'épauler. Ce ne sont pas les ombres d'Iman Shumpert et d'Amar'e Stoudemire, ni JR Smith, à peine remis de sa dernière soirée, qui pourront soulager les épaules d'Anthony. A NYC, on ne peut que prier pour que STAT retrouve son niveau ou qu'une solution vienne grâce à un jeune comme Tim Hardaway JR... Mais soyons clair, si New York accède aux Playoffs, ce sera d'avantage lié à la faiblesse de la Conférence Est qu'au talent de ses joueurs.... Mais si c'est pour jouer les Cavs ou les Bulls au premier tour, on ne donne pas cher de leurs peaux.
- 3. Rajon Rondo
Rajon Rondo fait partie des grands absents de la dernière saison puisqu'il n'a pu jouer que trente matchs. Bien seul à Boston depuis le départ de Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen, le meneur n'a plus jamais été entouré par des joueurs de gros calibre. Gerald Wallace est un maigre lot de consolation quand on sait que son poste était occupé par Pierce depuis des années. De plus, Wallace s'est complètement effondré avec les Celtics. En fait, des joueurs de qualité aux côtes de RR9, il y en a... Mais Boston met un point d'honneur à monter une équipe où tous les talents jouent aux mêmes postes. Malgré Rondo, ils décident de drafter Marcus Smart... La doublette de meneur ne serait pas incompatible si le poste d'arrière n'était pas déjà blindé avec Avery Bradley et Evan Turner. Jeff Green n'apporte pas assez offensivement et Jared Sullinger ne suffit pas dans cette raquette décidément bien vide depuis quelques années...
- 2. James Harden
Beaucoup diront que James Harden n'est pas seul puisque Dwight Howard est avec lui mais ensuite ? Les Rockets ont misé gros sur la free agency mais n'ont récolté aucun gros poisson. Pire, ils ont perdu Chandler Parsons et Jeremy Lin. Le plus gros renfort de l'équipe est Trevor Ariza qui retourne dans le Texas. Mais quand on attendait Carmelo Anthony ou LeBron James, difficile de s'en contenter. James Harden ne peut donc réellement compter que sur son lieutenant, mais en plus, les deux stars ne sont même pas compatibles. On est loin d'un duo Kobe-Shaq puisque la complémentarité du duo Texan est inexistante. Howard ne sait pas jouer le pick-and-roll. Cette année, si on compte les playoffs, il n'a donné que 26 passes décisives à Harden, à titre de comparaison, Tim Duncan en a offert 43 à Tony Parker rien que durant la saison régulière. Harden et Howard font leurs stats mais jouent tout deux comme s'ils étaient seuls dans leur équipe.
- 1. Kevin Durant
Certains crieront au vol en voyant le MVP dans ce top. Kevin Durant était le meilleur joueur de la saison et le Thunder est allé jusqu'en finale de Conférence. Mais on a autant d'exemple de MVP vainqueur du championnat que de MVP qui se sont écroulés en Playoffs. Durant est pourtant dans le même cas qu'Harden. Il a un lieutenant de poids en la personne de Russell Westbrook mais à part ça, l'effectif n'est pas détonnant. Thabo Sefolosha a quitté l'équipe et Serge Ibaka est bien seul dans la raquette puisque ce n'est pas le vieux Kendrick Perkins qui va assurer dans le peinture. En bref, OKC n'était pas au niveau l'an dernier pour accéder aux finales NBA et s'est fait stopper net par les Spurs. Cette année, l'équipe ne s'est pas renforcée et Durant risque encore d'exploser ses stats l'an prochain. Si aucune role player ne vient renforcer l'effectif, on pariera d'avantage sur un second titre de MVP pour KD35 que sur une présence en finale.