2004, c'est l'année glorieuse des Wolves. Kevin Garnett était enfin élu MVP NBA après une saison à 58 victoires pour 24 défaites, une première place à l'Ouest et enfin la malédiction du premier tour dépassé, avant d'échouer face aux triples champions NBA en titre, les Lakers.
Mais c'est aussi la dernière année où les Wolves ont joué les rôles d'outsiders à l'Ouest, avant de tomber dans les bas-fonds de la NBA. Aujourd'hui, les Wolves peuvent se réjouir du retour du Big Ticket, mais aussi de compter dans ses rangs de jeunes talents comme le rookie de l'année Andrew Wiggins, Zach LaVine et récemment Karl-Anthony Towns. Ricky Rubio de son côté a longtemps fait attendre Minny de sa venue et pour le moment le meneur espagnol stagne. Cependant, Rubio est convaincu que cette année sera la bonne pour les Wolves comme il l'explique via Rappler :
J'ai toujours rêvé en grand et j'ai toujours élevé la barre très haut. Je connais la Conférence Ouest, c'est vraiment dur. Il y a de grandes équipes qui peuvent faire les playoffs, mais j' crois. Je crois en moi, je crois en mon équipe, et je pense que nous pouvons le faire.
Nous avons de superbes joueurs et notamment Andrew Wiggins qui peut devenir un MVP. Si nous restons en forme tout au long de la saison, il ne fera aucun doute que nous avons nos chances. Nous nous devons de le faire, de rêver en grand.
Rubio n'a pas manqué de rappeler les éclosions futures de Gorgui Dieng et le fait de pouvoir compter sur l'ailier Shabazz Muhammad qui vient donner de nouvelles solutions en attaques sur les ailes. Mais si Rubio croit en lui, les fans de Minnesota sont moins convaincus. La saison passée, l'Espagnol n'a joué que 22 matchs et ses stats n'ont guère progressé. La bonne nouvelle selon plusieurs insiders de la franchise, c'est la prolongation de KG et surtout l'arrivée de Tayshaun Prince. L'éternelle figure des Wolves et l'ancienne sangsue des Pistons seront là pour apporter toute leur science de la défense, un secteur jusque-là délaissé, même depuis le départ de Kevin Love, réputé pour être une passoire sous le cercle.
Peut-on croire aux Wolves en playoffs, lorsque l'on voit les effectifs des équipes outsiders comme les Kings, le Jazz, le Thunder ou encore les Nuggets (tiens, ils appartiennent à la même division). En tout cas, les Wolves ont les armes pour faire mieux qu'un pitoyable 16-66. Les Wolves était la quatrième pire attaque de la NBA avec 97,8 points inscrit, mais surtout la pire formation défensive avec 106,5 points encaissés par rencontre.
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