Avec la nouvelle année arrive un tout nouveau Sea Sex and Sunkidd. Chaque mercredi, au sommaire de notre chronique, on retrouve trois sujets. Le Sea est un regard, une vue. Ainsi, j'y compile les chiffres les plus dingues de la semaine NBA. On y retrouve des performances surprenantes dans le bon ou le mauvais sens... Le Sex, c'est une histoire sulfureuse. C'est la NBA qui choque ! Censure interdite... Et enfin Sunkidd ou la question de la semaine. Je vous propose de partager ma perception sur un événement mais pas que... En effet, nous verrons comment le web spécialisé parle du même sujet. Surprises assurées ! Alors en route pour une chronique qui réinvente le showtime sur le toile.
- Sea ou regarde les Chiffres dingues de la semaine :
Samedi 6 janvier : 25 points, 23 rebonds pour Karl Anthony Towns !
Dimanche 7 janvier : 45 points en 30 minutes pour Steph Curry...
Lundi 8 janvier : Phoenix vient à bout d'OKC. Surprenant mais pas extraordinaire en soi. Par contre, Bright Side Of The Suns nous apprend que Carmelo Anthony vient de perdre le 15ème de ses 16 dernières rencontres jouées à Phoenix ! Hallucinant !
Mardi 9 janvier : - 39 pour LeBron James !
- Sex ou l'histoire sulfureuse de la semaine : Un match d'antan
Dans les années 80, les séries de playoffs entre Boston et Detroit valent leur pesant de cacahuettes pour les duels qu'on y voit. Je me souviens voir Bill Laimbeer, Dennis Rodman et Rick Mahorn bastonner Kevin Mc Hale, Rob Parish, Larry Bird ou Bill Walton dans la raquette. Ces rencontres, dures, ont quasiment disparues en NBA. Une série Chicago / New York ou le Boston / Washington de la saison passée c'est physique mais cela reste light en comparaison. Chacun sait encore que les Clippers et Golden State se détestent mais le souffre a disparu. Le jeu s'est aseptisé. Peu de coups bas, d'écrans qui font mal, de trash talking, ou de baston en NBA. Et bien hier soir, oh surprise, l'acide est réapparu... La preuve en images...
C'est vrai, nous restons encore relativement loin de l'ambiance du Palace et des batailles rangées mais, dans cette rencontre, cela pique quand même. Toronto perd à domicile 90 à 89. C'est physique pour les prises de positions au rebond. J'observe de la défense, des coups et de la maladresse. Ainsi, DeMar DeRozan, joueur de la semaine, rate 19 shoots sur 29 tentatives. Combinés, le Heat et les Raptors ne rentrent que 11 trois points. Mais pourquoi ce match là dégénère plus qu'un autre ? En recherchant un peu, le Toronto Sun m'apprend que la franchise canadienne reste sur 12 victoires de suite à domicile et tient à préserver cette invinsibilité. De plus, et pour mémoire, la demi finale de conférence 2016 entre les deux formations s'est très mal passée (NDRL : victoire des Raptors au match 7). D'ailleurs, Goran Dragic et DeRozan se sont déjà "chicannés" à l'époque... Je comprend donc mieux pourquoi Franck Zacharelli titre ce matin Raptors get Heated dans le Sun. Ironie de l'histoire, ces deux formations qui se détestent se retrouveront le jour de la Saint Valentin 2018 sur le parquet du Air Canada Center. Joli clin d'oeil à l'amour ! Amoureux du souffre, cochez cette date sur votre agenda...
- And Sunkidd ou la question de la semaine : Pourquoi tant de LAVAR Ball ?
D'après Google, LaVar Ball a crée la NBA ! Pour CBS, Ball est un génie capable de nous tenir en haleine comme Kim Kardashian. Sur Wikipédia, j'apprends qu'après une série de déclarations audacieuses, au printemps 2017, ce père de trois fils prometteurs au basket est devenu une attraction médiatique. Des déclarations ?
"Lonzo c’est Magic Johnson avec un shoot. Il aura le même impact que lui aux Lakers."
“Si Charles Barkley pensait comme moi, il aurait peut-être pu gagner un titre de champion dans sa vie."
"Tous les deux à notre meilleur niveau, j’aurais battu Michael Jordan."
" Il est meilleur que Stephen Curry, LeBron James ou Russell Westbrook "
Je ne m'étais jamais vraiment penché sur le personnage parce que je n'aime pas les grandes gueules. Enfin si mais que celles qui passent sur RMC, la meilleure émission radio actuelle en France. Alors, usé d'entendre parler de quelqu'un sans le connaitre, j'ai creusé sur le sujet. Très vite, je me suis rendu compte qu'il existe deux camps : les anti et les pros. Etais-je un capulet ou un montaigu ? Rapidemment, le personnage m'agace. Un peu moins vite, je me suis rendu compte que LaVar Ball est devenu l'attraction numéro 1 des médias US. Plus lentement, j'ai constaté que nous, presse spécialisée française (mais pas que), entretenions le phénomène. Mais partons du commencement. Pour bien comprendre le sujet, je vous propose ce superbe papier de Trashtalk qui explique tout. Bravo à Bastien Fontanieu : Un père qui met trop de pression ou un pionnier ? Avec un peu de recul, Trashtalk est obligé d'aimer Ball. Il en va de l'ADN du site. Alors, je suis allé voir ailleurs. Et, le reste de la presse spécialisée est plus anti LaVar. Devant l'ampleur de la tâche, j'ai rentré LaVar Ball dans les moteurs de recherche pour mieux faire avancer mon sujet de préoccupation (NDRL : article rédigé le 7 décembre). Celui de Basket Session indique 10 articles depuis 1 mois. Pour Basket Info, c'est 8. Je me suis rendu compte que notre moteur de recherches ne fonctionnait pas. Basket USA qui prétend être ce qui se fait de mieux en France n'est pas plus malin que nous ! Y a t'il une malédiction des moteurs de recherche ? Non celui de l'Equipe fonctionne...(4 article depuis novembre).
La presse dans son entier parle du père Ball. Même le canard de mes grands parents ! Ainsi, Antoine Bancharel du Ouest France titre : L'embarassant père de stars du basket. L'express, Le Point, Libération ou Le Figaro, tous parlent du phénomène LaVar Ball. Je me suis dit que c'était beaucoup trop pour un homme de cette envergure. Tout le monde en parle. A Inside Basket, chaque matin, je réalise la veille éditoriale. A présent, je boycotte, LaVar n'aura plus ma couverture. Trop c'est trop. J'ai bu la tasse. Ras le Ball !
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Nous dédions cette semaine notre chronique à France Gall.
"Il y a eu beaucoup de France-Galles. Mais il n'y avait qu'une seule France Gall. Alors dansons encore sur les accords qu'elle aimait tant"
a ainsi posté la Fédération Française de Rugby sur son compte Twitter. J'aime la simplicité de ces mots. RIP France.
A la semaine prochaine !
Sea Sex And Sunkidd (1) : La remontada