Kevin Garnett est connu pour être un défenseur hors pair malgré ses 38 printemps le 19 mai prochain. Mais cette année, son impact se voit moins à cause d'un temps de jeu limité, et surtout par les exploits récents des Nets depuis le début du mois de mars.
KG a manqué les 10 dernières rencontres de sa nouvelle formation, et en son absence, c'est un bilan solide de 8 victoires et 2 revers. Comment en l'absence du numéro un de la défense des Nets, Brooklyn parvient à gagner ?
C'est la question que se pose le Nets Daily. 2014 est l'année de renouveau aux Nets. Trés mal embarqué en début de saison, Brooklyn a commencé à enchaîner les victoires, contrairement à ses voisins, les Knicks. Revenus dans la course aux playoffs, les Nets peuvent désormais aller chercher une des deux dernières places du Top 4 pour démarrer le premier tour avec l'avantage du terrain, un avantage non-négligeable puisque c'est la troisième équipe de l'Est la plus performante sur ses terres.
Dans le tableau fourni par le site, on voit bien que KG est d'une importance capitale pour la défense, mais en son absence, le salut est venu d'ailleurs. Il y a en premier lieu Paul Pierce, celui qui a appris la défense à Boston. Il a pris le relai de KG et les ailiers ont très mal vécu ce regain défensif de la part de The Truth, notamment LeBron James, ou encore Carmelo Anthony. Pierce va même débarqué au poste 4, afin d'être un frein supplémentaire aux assauts adverses.
Ensuite, la réussite du mois de mars ne tient pas à la différence du nombre de tirs pris sur 100 possessions, mais grâce aux pertes de balles adverses. Les longs bras de Shaun Livingston qui renaît de ses cendres, sont principalement responsables d'une perte d'environ 22 ballons par match.
Enfin, il y a le roulement des intérieurs. Mason Plumlee et Andray Blatche ont assuré l'intérim de la défense de KG. Même si Blatche se troue sur certaines séquences, il parvient à gêner les transmissions dans la peinture, quant à Plumlee, les pick-and-rolls deviennent un enfer. L'ancien de Duke garde toujours une main près du sol, et il bondit dès que les meneurs cherchent leurs intérieurs.
Avec une pression défensive sur les ailes plus importante, une pression constante sur les ballons remontés, et avec un duo intérieur qui parvient à contenir les assauts des Big Mens adverses, les Nets peuvent laisser Joe Johnson, Deron Williams et Marcus Thornton faire le creux en attaque. C'est pourquoi sur les 8 dernières victoires des Nets, l'écart moyen est de plus de 9 points.