La première place à l'Est des Pacers ne peut faire oublier une terrible seconde moitié de saison catastrophique pour les joueurs de Frank Vogel.
Si Paul George a été tonitruant en début de saison, il a eu quelques jours sans, mais ce n'est rien comparé à Roy Hibbert qui a cumulé les sorties médiatiques malheureuses après la All-Star Break, et plusieurs matchs à zéro point. Le recrutement avant la trade deadline n'a rien apporté, bien au contraire.
Le premier tour des playoffs a été très compliqué face aux Hawks, puis la finale de Conférence Est a été à sens unique pour le Heat, contrairement à la saison passée où les Pacers avaient poussés Miami à sept matchs. Dans le Los Angeles Daily News, PG24 explique, notamment au lendemain du départ de Lance Stephenson, que les Pacers ne pouvaient finalement pas aller chercher le titre :
"Avant nous avions faim. Nous avons commencé l'année avec cette sensation, nous avions encore le goût de la saison passée et tout le monde était en mission. Une fois que nous avons commencé à gagner, le jeu devenait trop facile. Nous courions loin devants nos adversaires et nous avions oublié ce que l'on pouvait ressentir au départ."
"Cela s'est passé cette saison, notamment quand nous avions pensé que nous pouvions gagner, peu importe le départ que l'on prenait. Cela ne nous a pas permis de rester en condition, à un moment où toutes les autres équipes ont commencé à vraiment nous jouer et à se préparer pour nous rencontrer. Nous n'avons pas été l'équipe qu'il fallait pour battre nos adversaires. Nous avons été pourchassés et nous ne pouvions pas retrouver ce qui nous avait boosté en début de saison."
"Nous sommes encore une grande équipe. Nous avons encore de bons éléments en dépit de l'année que nous avons eu. Nous avions les joueurs pour gagner le championnat. Mais nous n'avions pas su rassembler les meilleurs éléments au bon moment. Si les playoffs avaient lieu en novembre ou décembre, nous serions probablement champions. Nous avons commencé les playoffs bien trop tôt."
Pour illustrer ce manque de gestion, il suffit de regarder de plus près le parcours des Spurs. Les débuts ont été corrects, mais la bande de Gregg Popovich n'a pas su répondre aux premiers défis des grosses écuries, avant de dérouler en fin de saison pour s'adjuger la première place de la ligue et le titre NBA.