Phil Jackson est maintenant membre du front-office des Knicks, un front-office décrié par son recrutement estival et le manque de sérieux sur le terrain qui va envoyer New York passer les playoffs en vacances.
Le chantier risque d'être compliqué dans cette dernière ligne droite, mais Phil Jackson a maintenant les cartes en main pour diriger comme il le souhaite l'effectif des Knicks, et trouver les bonnes personnes capables de répondre à son triangle offensif. Si des joueurs comme Paul Pierce se refuse à tout commentaire sur une telle embauche, Pau Gasol, qui a été sous les ordres de Jackson entre 2008 et 2012, revient dans le Los Angeles Daily News sur l'apport de Mister Zen et le bienfait qu'il va apporter à NYC :
"Je suis heureux pour lui. Je suis sûr que l'organisation des Knicks va tirer beaucoup de bénéfice de ses connaissances et de sa position. Ce sera intéressant de voir comment il va évoluer dans ce milieu, quelles seront ses décisions, et quelles relations il va avoir avec le coaching staff et les joueurs."
Outre la capacité à créer une équipe solide et complémentaire, Jackson va aussi devoir jouer sur l'égo des joueurs, une chose qu'il n'a cessé de faire au cours de sa carrière. On se souvient, des nombreuses altercations entre Shaquille O'Neal et Kobe Bryant, ou encore de certaines tensions entre Michael Jordan avec Dennis Rodman ou encore Scottie Pippen. Tout au long de sa carrière d'immense coach, il a dû gérer et calmer les tempéraments des joueurs, mais cette fois, il aura moins de contrôle.
Certes il choisira les joueurs, mais il n'aura pas le même impact dans les vestiaires, il n'aura plus son aura sur les joueurs. Mais Mister Zen a plus d'un atout dans sa manche. S'il a refusé toutes les offres de coach, c'est qu'il avait la ferme intention de commencer une carrière à la tête des front offices de la NBA et d'y apporter son atout. A New York, Phil Jackson ne va pas chômer, et ses plus grandes décisions seront autour de Carmelo Anthony, Amar'e Stoudemire et Andrea Bargnani. Pas simple.