Les Suns patientent pour régler le compte de Michael Beasley

Les Suns patientent pour régler le compte de Michael Beasley

Deux semaines après avoir été pris par la patrouille, le cas Michael Beasley n' a toujours pas avancé. La direction des Suns n'a encore rien annoncé le concernant. Bob  Young journaliste à Azcentral a pourtant posé la question à Ryan Mac Donought le nouveau General Manager et Rob Sarver le propriètaire mais rien n'a filtré. C'est silence Radio.

Beasley a encore 6 millions de dollars en salaire garanti cette saison et 3 la saison prochaine. Si les Suns ne bougent pas d'ici au premier septembre, le salaire du joueur comptera dans le Salary Cap des deux prochaines saisons. Si Beasley est coupé, la marge de manoeuvre économique du club en sera facilitée. Les Suns ne peuvent pas faire jouer leur Amnesty Clause déjà usitée par Josh Childress le roi du shoot à trois points à la cuillère.

On ne voit pas comment les Suns pourront commencer leur camp d'entrainement à Flagstaff le mois prochain avec un éléphant assis dans leur salon. Et surtout s'il fume. Dire qu'en 2008, les débats faisaient rage autour du choix de Top Pick. Finalement Chicago avait opté pour Derrick Rose, bien lui en a pris.

Steve Kerr, ancien GM des Suns, et désormais analyste à ESPN, commente le cas Beasley par ces quelques mots :

" Je suis certain que Ryan veut réétablir quelque chose d' impeccable là-bas. Il va vouloir se débarrasser de ce genre de problématique. Il veut un début propre et sain. C'est certain. "

Alors patience encore quelques jours. Beasley est au poteau de la presse et chacun guette son passage sur l'échaffaud. Si sous Henry VIII au 16 ème siècle en Angleterre, on achevait à la hache, ici ce sera plus doux. Un " va t'en " suffira. Beasley n'en est par pour autant un homme foncièrement mauvais mais ces agissements ne collent pas avec les attentes du sport professionnel.