Après une dizaine de matchs pour chaque franchise depuis la reprise de la NBA, les premiers bilans et les premières analyses tombent déjà. Et à ce petit jeu des évaluations, certains s'en sortent mieux que d'autres. Et le cas de Lonzo Ball (LA Lakers) est une nouvelle fois au coeur des débats. Alors que l'indulgence était de mise pour le jeune rookie, les médias ne se gênent désormais plus pour pointer du doigt les statistiques très faibles du numéro deux de la dernière Draft, notamment au shoot. Un problème, surtout pour un meneur de jeu qui plus est titulaire.
Avec une moyenne de 29,5% au tir, 23,1% à 3PTS et 53,5% au LF, l'efficacité au shoot du meneur de la cité des anges est remise en cause. L'aîné de la famille Ball se veut pourtant rassurant et assure savoir d'où vient le problème. Après le match contre Boston (4 sur 15 au tir) :
C’est dans ma tête pour être honnête. Je sais que je peux shooter. C'est une longue saison, il faut juste rester positif et continuer à travailler, et ensuite ça va revenir.
Même si l'on est bien loin de son naufrage lors de son premier match chez les grands (un horrible 16,7% au tir en 29 minutes de jeu), le numéro 2 des Lakers n'arrive toujours pas à rentrer ses tirs. Un problème mental donc selon le principal intéressé. La grosse défense dont il est la cible de la part des meneurs adverses, mais aussi sa mécanique de shoot assez atypique peuvent également expliquer les déficiences du jeune joueur. Soulignons tout de même les 6,8 passes décisives du meneur depuis le début de la saison. Une statistique qui le sauve quelque peu d'une pluie de critiques.
A l'université, l'ancien joueur d'UCLA tirait à 55,1% en moyenne, à 41,2% à 3PTS et à 67,3% aux LF. Loin d'être une référence, il faudra pourtant retrouver ces standards là pour ne pas devenir le pire rookie de l'histoire en terme d'efficacité.