Le 5 Majeur International des Pelicans

Le 5 Majeur International des Pelicans

New Orleans Pelicans - Jonas Valanciunas - Greivis Vasquez - Nikola Mirotic - Peja Stojakovic - Alexis Ajinça

Les joueurs internationaux ont pris une place prépondérante en NBA au cours de la dernière décennie. Pendant tout le mois d'août, Inside Basket vous propose de découvrir les meilleurs joueurs étrangers de chaque franchise sous forme d'un 5 majeur et d'un banc. Aujourd'hui : New Orleans Pelicans.

  • MENEUR : greivis vasquez (venezuela)

 

Chez les Pelicans : 2 saisons pour 144 matchs

Bilan : 47 victoires - 72 défaites (32,6%)

Stats : 11.6 points à 43,2% aux tirs, 3.5 rebonds et 7.4 assists en 30 minutes

 

Gros prospect à l'université de Maryland, le Vénézuélien Greivis Vasquez n'est pourtant drafté qu'à la 28ème place en 2010 par les Grizzlies. Barré par Mike Conley dans le Tennessee, il est rapidement transféré à New Orleans contre Quincy Pondexter. Il faut attendre la blessure du starter Jarrett Jack pour que Vasquez hérite enfin d'une vraie opportunité. Sur ses 26 titularisations, il tourne à 12 points et 7 passes. Une pige suffisamment convaincante pour que le front office de NOLA lui donne les clés du camion en 2012. Greivis saisit cette chance pour monter encore d'un cran avec 14 points et 9 assists en moyenne. Sur cet exercice, il est même leader de la ligue au nombre total de caviars avec 704 offrandes. Le 30 décembre, il reçoit le titre honorifique de Joueur de la Semaine et termine deuxième pour les votes de la Meilleure Progression de l'Année. Malgré cette breakout season, New Orleans n'hésite pas à le transférer pendant l'été pour récupérer l'ancien Rookie of the Year, Tyreke Evans.

 

  • ARRIÈRE : arvydas macijauskas (lituanie)

 

Chez les Pelicans : 1 saison pour 19 matchs

Bilan : 5 victoires - 14 défaites (26,3%)

Stats : 2.3 points à 34,1% aux tirs, 0.5 rebond et 0.3 assist en 7 minutes

 

Une légende en Lituanie, mais un no-name en NBA. Arvydas Macijauskas fait partie de cette longue liste des stars européennes qui n'ont pas réussi la transition Outre-Atlantique. Double MVP de son championnat national avec Vilnius, il remporte la médaille d'or à l'Eurobasket 2003, année où il est également élu Meilleur Joueur Européen. Surnommé le Kalachnikov Lituanien pour son adresse longue distance, Macijauskas excelle également sur jeu de transition, où il sème la zizanie dans les défenses. Une pointe à 40 points en Euroligue contre l'Asvel, cinq nomination dans le Meilleur 5 de la compétition, il n'a plus grand chose à prouver sur le Vieux Continent. Il décide alors de rejoindre la NBA en 2005. Dans une équipe des Pelicans bien tristounette, son coach Byron Scott ne lui fait jamais confiance. Il revient rapidement en Grèce avec un deal de 9 millions sur 4 ans à l'Olympiakos. Un contrat qu'il ne peut honorer jusqu'au bout, la faute à une rupture du talon d'Achille qui met fin à sa carrière.

 

 

  • AILIER : peja stojakovic (serbIE)

 

Chez les Pelicans : 5 saisons pour 219 matchs

Bilan : 133 victoires - 86 défaites (60,7%)

Stats : 14.3 points à 41,8% aux tirs, 4.0 rebonds et 1.3 assist en 33 minutes

 

Au milieu des années 2000, New Orleans est ambitieux avec son duo Chris Paul-David West. La signature du shooteur expérimenté Peja Stojakovic en 2006 doit booster encore plus le collectif. Le Serbe ne perd pas de temps pour se signaler sous ses nouvelles couleurs. Le 14 novembre, il plante 42 points contre Charlotte, son nouveau record personnel au scoring. Ce soir-là, il réécrit l'Histoire en inscrivant les 20 premiers points de son équipe, un nouveau record NBA. Malheureusement, une blessure au dos le prive d'une grosse partie de la saison. Peja rebondit parfaitement l'année suivante avec 16.4 points à 44% longue distance. Il contribue au premier titre de division de New Orleans avec un bilan record à la clé de 56 victoires. Le parcours s'arrête en demi-finale de Conférence contre les Spurs. NOLA remporte pourtant les deux premiers matchs de la série avec un Stojakovic en fusion : 47 points à 7/11 derrière l'arc. Le Serbe reste deux saisons supplémentaires dans le Bayou, sans toutefois reproduire d'exploits en playoffs.

 

 

  • AILIER FORT : nikola mirotic (montenegro)

 

Chez les Pelicans : 2 saisons pour 62 matchs

Bilan : 34 victoires - 28 défaites (54,8%)

Stats : 15.7 points à 43,7% aux tirs, 8.2 rebonds et 1.2 assist en 29 minutes

 

Saison 2017-2018, toute la ligue observe les tours jumelles Anthony Davis-DeMarcus Cousins. Le duo, à contre-courant de la mode du small ball, commence à faire de sérieux dégâts dans la Conférence Ouest, jusqu'à ce que Boogie se blesse fin janvier. Rupture du talon d'Achille ! La franchise tente alors un coup en recrutant Nikola Mirotic à la trade deadline. Dans un style différent de Cousins, l'ancien Bull s'éclate dans un role de stretch four, parfaitement complémentaire d'AD. Avec dix victoires consécutives à son arrivée, NOLA reste dans la course aux playoffs. Il faut un run de cinq succès en toute fin d'exercice pour tamponner définitivement son billet. Sur ce run, Mirotic surfe sur l'eau avec 25.8 points et 12.0 rebonds à 46,5% derrière l'arc ! Il ne faiblit pas en playoffs lors du sweep des Trailblazers, déposant les armes uniquement contre les Warriors en demi. Il poursuit l'expérience à New Orleans jusqu'à la trade deadline suivante, où les Bucks tentent un coup de poker (manqué) en le récupérant.

 

  • PIVOT : jonas valanciunas (lituanie)

 

Chez les Pelicans : 2 saisons pour 153 matchs (en cours)

Bilan : 74 victoires - 79 défaites (48,4%)

Stats : 15.9 points à 54,5% aux tirs, 10.8 rebonds et 2.2 assists en 27 minutes

 

Role player chez les Raptors de DeMar DeRozan pendant sept saisons, Jonas Valanciunas doit attendre son transfert chez les Grizzlies en 2018 pour prendre une autre dimension. Plus impliqué dans le collectif, le Lituanien devient une machine à double double. Des performances qu'il rééditent depuis deux saisons à New Orleans. Echangé contre Steven Adams en 2021, Jonas est une valeur sûre des raquettes NBA : 93 double double sur 153 matchs à NOLA ! Passé par le playin en 2022, les Pelicans s'invitent en playoffs avec un Valanciunas, meilleur rebondeur de la post-season (14.3 prises). Au fil du temps, le pivot a rajouté des cordes à son arc, notamment en s'éloignant de sa zone de confort. Chez les Pels, il établit son nouveau record au scoring contre les Clippers avec 39 points... à 7/8 longue distance !

 

 

  • LE BANC

 

Nickeil Alexander-Walker (Canada)

3 saisons pour 143 matchs

Stats : 9.9 points à 38,9% aux tirs, 2.7 rebonds et 2.3 assists en 20 minutes

 

Bostjan Nachbar (Slovénie)

2 saisons pour 80 matchs

Stats : 7.1 points à 38,2% aux tirs, 2.5 rebonds et 1.1 assist en 19 minutes

 

Nicolo Melli (Italie)

2 saisons pour 82 matchs

Stats : 5.3 points à 39,5% aux tirs, 2.9 rebonds et 1.3 assist en 16 minutes

 

Alexis Ajinça (France)

4 saisons pour 222 matchs

Stats : 6.0 points à 51,9% aux tirs, 4.7 rebonds et 0.7 block en 15 minutes

 

Jamaal Magloire (Canada)

5 saisons pour 343 matchs

Stats : 9.5 points à 48,2% aux tirs, 7.4 rebonds et 1.2 block en 25 minutes

 

Seul All Star de cette second unit, Jamaal Magloire ! Le Canadien reste dans les mémoires comme l’un des pires All Stars de l’Histoire. Il ne fut jamais un pivot ultra-dominateur dans la raquette, ni même un monstre défensif et pourtant il a bien été retenu pour le Match des Etoiles en 2004. Une saison où il produit son meilleur basket avec un double double de moyenne : 13.6 points et 10.3 rebonds. Trois ans après cette sélection, Magloire tourne à 1.8 point et 3 malheureux rebonds. A 29 ans, son prime est déjà derrière lui. Pour l'accompagner dans la raquette, on retrouve le Stéphanois Alexis Ajinça. Plus de 200 matchs sous l'uniforme des Pels, principalement dans le rôle de doublure d'Anthony Davis. Et lorsque celui-ci est scotché à l'infirmerie, le Français en profite pour gonfler ses stats, comme lors de la victoire contre les Lakers en avril 2016, où il tape deux records personnels : 28 points et 15 rebonds !

 

 

Mentions : Etant donné la courte existence de la franchise à l'échelon de la NBA, le contingent international n'est pas des plus fournis. On peut quand même citer le sniper des Bahamas Buddy Hield, échangé rapidement contre DeMarcus Cousins, le MVP de l'Eurobasket 2022 Willy Hernangomez ou encore les intérieurs Darius Songaila, Omer Asik et Steven Adams, auteurs de brefs passages dans le Bayou.

 

Episode 18 : Minnesota Timberwolves

Episode 17 : Milwaukee Bucks

Episode 16 : Miami Heat

Episode 15 : Memphis Grizzlies

Episode 14 : Los Angeles Lakers

Episode 13 : Los Angeles Clippers

Episode 12 : Indiana Pacers

Episode 11 : Houston Rockets

Episode 10 : Golden State Warriors

Episode 9 : Detroit Pistons

Episode 8 : Denver Nuggets

Episode 7 : Dallas Mavericks

Episode 6 : Cleveland Cavaliers

Episode 5 : Chicago Bulls

Episode 4 : Charlotte Hornets

Episode 3 : Brooklyn Nets

Episode 2 : Boston Celtics

Episode 1 : Atlanta Hawks