Si le Heat a pris l'eau en finale NBA, Mario Chalmers a été largement critiqué pour son absence d'implication et de résultats face aux Spurs. Pointé du doigt pour ses défaillances en défense, son manque de conviction en attaque et son flopping a répétition, les fans du Heat n'ont pas été tendre avec lui et Erik Spoelstra l'a même envoyé sur le banc lors du dernier Game de la finale.
Dwyane Wade et Spoelstra sont allés au chevet du meneur de Heat au cours de la dernière série de la saison, mais l'ancien pensionnaire de Kansas n'a pas su répondre présent. Avec 9,8 points (45%, 39% à 3pts), 4,9 passes en saison régulière contre 6,4 points (42%, 35% à 3pts), 3,6 passes en playoffs, il y a aussi peu de chance que Chalmers reste le meneur numéro un du Heat alors qu'il veut rester à Miami.
De l'autre côté nous avons Kyle Lowry, qui est devenu le leader des Raptors et qui est surtout devenu la première attraction de la Free Agency au poste de meneur. Il termine sa saison avec 17,9 points (42%, 38% à 3pts), 7,4 passes et 4,7 rebonds en 36 minutes de jeu. Plus rapide, ayant une meilleure lecture de jeu que Chalmers, Lowry est depuis longtemps sur les tablettes du Heat. En décembre dernier déjà, le Heat et les Raptors auraient entamé les discussions pour pouvoir acquérir les services de Lowry.
Pour le moment, Lowry serait prêt à rester à Toronto pour un contrat à plus long terme. Les Raptors peuvent lui offrir plus que 6,2 millions de dollars et c'esty sur ce point que le Heat a presque déjà perdu. Si les Tres Amigos restent, ils représenteront presque la totalité de la masse salariale autorisée en NBA. Si Lowry cherche un gros contrat, le Heat aura du mal à le lui offrir, mais ESPN explique que le meneur de Toronto aimerait aussi rejoindre la bande de LeBron James cet été. Un sacrifice financier est possible pour le meneur de 28 ans, mais le trio de Miami devra également revoir sa copie en terme de salaire, ce qui est peu probable quand on sait que LBJ ne veut pas baisser son salaire.
Les chantiers sont nombreux pour Miami, mais avant de parler des postes de meneur et de pivot, Pat Riley doit d'abord pouvoir compter sur un Big Three intact pour la saison à venir et aller chercher une cinquième finale NBA de rang, exploit qui n'a plus était réalisé depuis les années 1960 lors de la grande épopée des Celtics de Red Auerbach.