Le fer de lance des Rockets n'a été que deuxième aux votes pour le titre de Most Valuable Player de la saison NBA 2014-2015. Il faut dire que Stephen Curry était largement au-dessus des débats, mais James Harden peut se consoler avec le titre de MVP venant de ses pairs.
La saison dernière, James Harden a été le Raymond Poulidor (l'éternel deuxième pour les non-amateurs de la petite reine). Deuxième de la Conférence Ouest, deuxième au titre de MVP, que finaliste de la Conférence Ouest, il n'a été que le deuxième en terme de récompense de joueurs du mois (Russell Westbrook a été élu trois fois joueurs du mois à l'Ouest) et Harden sera également le deuxième meilleur marqueur de la saison derrière... Westbrook.
Cependant, tout le monde reconnaît la formidable saison du champion du monde 2014. Avec des absences remarquées comme Dwight Howard et de multiples blessures dans la peinture des Texans, Harden a su élever son niveau de jeu, même si la défense reste encore son gros point noir. Il termine tout de même l'exercice avec 27,4 points (44%, 38% à 3pts), 7 passes et 5,7 rebonds en 37 minutes de jeu de moyenne. Pour le site de la NBA, Harden sait au fond de lui, que le seul vrai MVP, c'est lui :
Je sais que j'étais le MVP. A 100%, tout ce qui s'est passé la saison dernière le prouve. Le crédit que l'on peut donner aux Golden State Warriors c'est qu'ils ont vécu une saison incroyable. Ils ont eu une équipe incroyable, un coaching staff et tout.
Mais le titre de MVP est bien plus précieux pour votre équipe. Nous avons terminé deuxièmes à l'Ouest, alors que personne ne pensait que nous irions à ce niveau en début de saison, même quand tout le monde était en forme. Nous étions au sommet en ayant le plus de blessures. Nous avons gagné notre division dans une division où chaque équipe a joué les playoffs.
Il y a tellement de facteurs. J'ai mené la ligue au total de points, en termes de minutes joués. Comme je l'ai dit, je ne peux rien enlever à Steph, mais je sentais que le méritait le titre de MVP ...). Je ne pensais pas arriver à ce niveau il y a encore trois ans quand je suis arrivé à Houston. J'ai des objectifs, mais celui-ci est au-dessus de mes attentes. Si j'étais resté à Oklahoma City, je serais probablement dans une très bonne situation, en sortie de banc et en jouant un rôle clé dans une très bonne équipe.
James Harden a donc une revanche à prendre pour enfin être le MVP que ses pairs ont vu en lui.