Après avoir fait le tour de la conférence Est à travers trois Battles (1, 2, 3), place à l'Ouest avec, pour commencer, une opposition de style et de générations entre le jeune Anthony Davis et le vieux briscard allemand : Dirk Nowitzki.
- DIRK NOWITZKI
Après une saison passée en partie à l'infirmerie et une absence aux Playoffs 2013 avec Dallas, DIRK is Back !
Si les "remplacements" de Mayo et Collison par la paire Calderon-Ellis ont clairement participé à l'amélioration des Mavericks version 2013-2014, le retour du MVP des Finales 2011 à un très bon niveau, est à l'origine du début de saison réussi des hommes de Rick Carliste.
En effet, avec des statistiques similaires (21,9 points, 6,2 rebonds en 32 minutes) à celles de sa saison 2011-2012, le vétéran est revenu au niveau qu'était le sien. Il est plus que jamais le leader incontestable des Mavs, actuellement huitième à l'Ouest.
À 35 ans, l'Allemand, toujours aussi impressionnant offensivement, démontre qu'il est encore capable de planter de gros cartons (six matchs à 30 points ou plus). Si cette année la concurrence au poste 4 était particulièrement rude, son statut de leader, sa régularité et son palmarès lui permettent de décrocher sa douzième sélection au match des étoiles.
- ANTHONY DAVIS
Comme Nowitzki, l'intérieur revient au plus haut niveau après une saison 2012-2013 ralentit par les blessures. Le sophomore n'aura par ailleurs pas attendu très longtemps cette saison avant de justifier son statut de premier choix de la Draft 2012, devenant le leader des Pelicans et un des meilleurs défenseurs de la ligue. Le tout ponctué par des stats de dingue : 20,4 points, 10,5 rebonds et surtout 3,6 CONTRES !
Même si le joueur est jeune et progressera encore beaucoup dans les années à venir, il est déjà un All-Star en puissance et mériterait d'être invité à la grande messe du Basket qui se déroule cette année en Louisiane, là où évolue son équipe...
- BATTLE !
Comme nous l'avons évoqué précédemment, le All-Star Game 2014 est marqué par une très forte concurrence au poste d'ailier fort (on peut y rajouter aussi David Lee) et tous les deux méritent amplement une sélection.
Si l'un étonne par sa régularité et son efficacité à son âge, l'autre est tout aussi impressionnant malgré son jeune âge (20 ans). Rares sont les intérieurs à avoir tourné à de telles stats durant leur seconde année NBA.
Nous savons que les coachs NBA préfèrent récompenser des vétérans plutôt que des jeunes joueurs prometteurs, mais le choix de Davis aurait été plus que logique à nos yeux. Cependant si Dallas s'en tire plutôt bien collectivement (28-21) dans une conférence où les places pour les playoffs se vendent cher, ce n'est pas le cas des Pelicans (20-27), ce qui explique sans doute la non-sélection de Davis.