Avec un troisième titre d’affilée pour Team USA, Carmelo Anthony prend sa retraite internationale avec fierté et réussite. Âgé de 32 ans, Melo a définitivement fait une croix sur Team USA et s’en va tranquillement et rempli d'émotion avec avec 3 médailles d’or (une de plus que LeBron James) et une médaille de bronze :
Je ne disputerai pas de cinquième olympiade. Je pense que j’ai assez donné pour la sélection, et qu’il est temps de passer le relais à la jeune génération.
L’ailier des Knicks de New York en profite même pour terminer meilleur marqueur de Team USA de tous les temps avec un total de 336 points, meilleur rebondeur avec 125 rebonds à égalité avec le pivot des Spurs de San Antonio, l'Amiral David Robinson. Il échoue toutefois au nombre de paniers inscrits, 108 paniers pour Melo contre 111 pour la légende Michael Jordan. En résumé, voici le palmarés de la star des Knicks sur la scène internationale :
- Expérience Olympique :
- 4 participations (2004, 2008, 2012, 2016)
- 4 médailles (3 or, 1 bronze)
- Champion aux Jeux Olympiques de Rio 2016
- Champion aux Jeux Olympiques de Londres 2012
- Champion aux Jeux Olympiques de Beijing 2008
- Troisième aux Jeux Olympiques d’Athènes 2004
- Premier joueur de basket-ball à participer à 4 Olympiades
- Expérience Mondiale :
- Troisième aux championnats du monde en 2006 (défaite en demi-finale face à la Grèce)
- Nommé dans le meilleur cinq majeur des championnats du monde en 2006
Outre cela, Melo ne part pas seul puisque l’emblématique coach K, Mike Krzyzewski, laisse la place au méthodique Gregg Popovich, coach le plus à même pour le modèle FIBA. Anthony souligne l’énorme travail de fond de son entraîneur :
En venant du monde universitaire, coach K est devenu le visage du basket-ball américain. Il a été une part majeure de l'histoire de l'équipe à partir de 2006. C’est vraiment depuis cette année là, et la défaite au Mondial au Japon (ndlr : défaite 101 à 95 face à la Grèce en demi-finale) que Team USA a vraiment commencé à se créer une culture internationale. Sur cette campagne, il y avait un buzz autour de nos performances, du fait qu’on ne jouait pas aussi bien que d’autres années. Mais ce que vous ne voyiez pas, c’est qu’en coulisse, on montait en puissance, on travaillait.
Comme pour l’équipe de France (exit Tony Parker, Boris Diaw, Mickael Gelabale…), une page se tourne pour Team USA. Mais connaissant le vivier de l’équipe américaine, on sait déjà que la prochaine Team USA des futurs mondiaux aura fière allure. Popovich aura les arguments pour séduire les plus grandes stars NBA !